Maintenant que le village olympique est vidé de tous ses athlètes, 54 000 pièces seront reversées à Emmaüs. Un système spécial a été mis en place.
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C’était l’un des engagements de Paris 2024 : donner une seconde vie à tous les meubles utilisés pour les Jeux Olympiques et Paralympiques. Voici déjà un premier exemple avec ce don massif à Emmaüs : 54 000 pièces qui se trouvaient au village des athlètes olympiques, à Saint-Denis, et qui sont désormais destinées à l’association. Les derniers athlètes ont quitté les lieux le 10 septembre et depuis, c’est un grand mouvement, avec un véritable travail à la chaîne.
Les 800 manutentionnaires mobilisés travaillent sous la direction de Laurent Michaud, le directeur. « On enlève les lits, les canapés, les tables basses, les tables de chevet. Nous devons être coordonnés et organisés malgré un délai extrêmement court.
Ils disposent de six semaines pour tout déblayer avant que les clés ne soient restituées à la Solideo, la société de livraison des travaux olympiques. Et tout ce matériel doit être transporté et stocké. C’est la mission de la fondation CMA CGM qui a mis à disposition 400 camions. « C’est un engagement sur trois ans car Emmaüs n’avait pas la capacité de recevoir autant de matériel d’un coup », explique Marion Dupuis, directrice de CMA CGM. Nous effectuerons des transports de manière très régulière, chaque semaine, chaque mois.”
Les meubles arrivent ensuite dans les familles de la rue qui accèdent pour la première fois à un logement permanent, ou sont revendus dans l’un des 112 centres Emmaüs répartis dans toute la France. Pour un lit par exemple, il faut compter un “une trentaine d’euros, une table autour de 12 ou 15 euros, un fauteuil une vingtaine”explique Gwendoline Lafarge, responsable chez Emmaüs.
Produits “une qualité conçue, créée pour l’événement et utilisée par les athlètes. Donc avec une ergonomie très développée.” Ces 54 000 pièces représentent l’équivalent d’une à deux années de dons pour l’association Emmaüs.