Au siège de Casino France, à Vitry-sur-Seine, en Île-de-France, les salariés s’interrogent sur les modalités exactes du plan de suppressions d’emplois.
Publié
Temps de lecture : 2 minutes
Entre 1 300 et 3 200 emplois seront supprimés dans le plan de sauvegarde de l’emploi des nouveaux patrons du groupe Casino. La différence tient à la vingtaine de grands magasins et entrepôts que le groupe tente de revendre sans y parvenir encore. Au siège de Casino France à Vitry-sur-Seine, les salariés attendent que soit décidé leur sort.
La plupart des salariés du siège social de Casino France ne souhaitent pas s’exprimer. Ceux qui le font ne savent finalement pas grand chose du plan de suppressions d’emplois. La fourchette est large entre 1.300 et 3.200 et les modalités restent encore floues, tout comme la répartition des emplois supprimés selon les filiales.
“Cela va prendre du temps.”
François travaille à la centrale d’achat du groupe, mais il constate que le plan est moins massif qu’il ne le craignait : “On s’attendait à quelque chose de massif, jusqu’à 6.000 suppressions de postes, on part sur une base d’un minimum de 1.200 suppressions de postes. C’est beaucoup, bien sûr. C’est beaucoup pour les gens qui vont être impactés, mais c’est un scénario moins catastrophique qu’il aurait pu l’être. Là où il y aura le plus d’impact, ce sera à voir en détail après coup, plutôt qu’une vision très « macro ». Il faudra avoir une vision beaucoup plus ciblée par sites, par services. . C’est un peu plus complexe, cela prendra du temps. Nous en saurons plus demain.
« C’est évidemment Casino qui est le plus impacté. Quant à l’impact sur les filiales Monoprix et Franprix, nous ne le savons pas encore très bien.»
Parmi les jeunes salariés, si certains souhaitent rester dans l’entreprise pour un nouveau départ, d’autres se montrent plus pessimistes comme celui-ci qui a souhaité rester anonyme : « Nous devons avoir des réunions dans les prochains jours pour savoir en détail qui sera concerné ici, comme dans les magasins ou les entrepôts. Nous sommes très impatients de savoir ce que nous allons devenir. L’ambiance est un peu morose, on ne sait pas ce qu’on va faire ensuite. Il est difficile de planifier à l’avance. Il y a déjà des collègues qui prennent les devants et cherchent du travail ailleurs.” Seul détail connu du plan de réorganisation : le siège stéphanois conserverait un peu plus de 1 000 emplois sur 1 500.
Au siège de Casino France, à Vitry-sur-Seine, en Île-de-France, les salariés s’interrogent sur les modalités exactes du plan de suppressions d’emplois.
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Entre 1 300 et 3 200 emplois seront supprimés dans le plan de sauvegarde de l’emploi des nouveaux patrons du groupe Casino. La différence tient à la vingtaine de grands magasins et entrepôts que le groupe tente de revendre sans y parvenir encore. Au siège de Casino France à Vitry-sur-Seine, les salariés attendent que soit décidé leur sort.
La plupart des salariés du siège social de Casino France ne souhaitent pas s’exprimer. Ceux qui le font ne savent finalement pas grand chose du plan de suppressions d’emplois. La fourchette est large entre 1.300 et 3.200 et les modalités restent encore floues, tout comme la répartition des emplois supprimés selon les filiales.
“Cela va prendre du temps.”
François travaille à la centrale d’achat du groupe, mais il constate que le plan est moins massif qu’il ne le craignait : “On s’attendait à quelque chose de massif, jusqu’à 6.000 suppressions de postes, on part sur une base d’un minimum de 1.200 suppressions de postes. C’est beaucoup, bien sûr. C’est beaucoup pour les gens qui vont être impactés, mais c’est un scénario moins catastrophique qu’il aurait pu l’être. Là où il y aura le plus d’impact, ce sera à voir en détail après coup, plutôt qu’une vision très « macro ». Il faudra avoir une vision beaucoup plus ciblée par sites, par services. . C’est un peu plus complexe, cela prendra du temps. Nous en saurons plus demain.
« C’est évidemment Casino qui est le plus impacté. Quant à l’impact sur les filiales Monoprix et Franprix, nous ne le savons pas encore très bien.»
Parmi les jeunes salariés, si certains souhaitent rester dans l’entreprise pour un nouveau départ, d’autres se montrent plus pessimistes comme celui-ci qui a souhaité rester anonyme : « Nous devons avoir des réunions dans les prochains jours pour savoir en détail qui sera concerné ici, comme dans les magasins ou les entrepôts. Nous sommes très impatients de savoir ce que nous allons devenir. L’ambiance est un peu morose, on ne sait pas ce qu’on va faire ensuite. Il est difficile de planifier à l’avance. Il y a déjà des collègues qui prennent les devants et cherchent du travail ailleurs.” Seul détail connu du plan de réorganisation : le siège stéphanois conserverait un peu plus de 1 000 emplois sur 1 500.