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regrets contre Arsenal, joyau de Djorkaeff, Leipzig balayé… Retour sur les sept mi-temps européennes du PSG

NARRATIF – Opposé à Dortmund ce mercredi, en Allemagne, le PSG disputera sa huitième demi-finale européenne, dont trois en C1. Retour aux précédents.

Des souvenirs, des souvenirs… Eliminé en huitièmes de finale de Ligue des champions ces deux dernières saisons, par le Real Madrid et le Bayern Munich, le PSG retrouve cette année les joies des demi-finales. Tombeur de la Real Sociedad (2-0, 2-1) et du Barça (2-3, 4-1) lors des tours précédents, après avoir terminé deuxième du « groupe de la mort » devant l’AC Milan et Newcastle, l’entraîneur de Luis Enrique Les joueurs ont rendez-vous avec Dortmund ce mercredi, au Signal Iduna Park et le 7 mai, au Parc des Princes, pour une place en finale. Le dernier carré de Coupe d’Europe ? Une habitude pour la version PSG Canal+. Cela s’est produit cinq années de suite (1993-97), une fois en C1, une fois en C3 et trois en C2, dont en 1996, lorsque les joueurs de Luis Fernandez ont remporté ce qui reste à ce jour l’unique trophée continental du club. Ce sera la troisième fois que le PSG dispute une demi-finale de C1 sous QSI, avec une qualification contre Leipzig (2020) et une élimination contre Manchester City (2021). Retour sur les sept mi-temps européennes du PSG.

1993 : leçon d’efficacité… et vice contre la Juventus

La version PSG Canal+ a commencé sa longue et fructueuse histoire d’amour avec l’Europe lors de cette campagne 1992-93, en Coupe UEFA. La qualification contre Naples (2-0, 0-0), en 16es, a servi de déclic. La remontée contre le Real (1-3, 4-1), en quarts de finale, reste dans les mémoires. En demi-finale, les hommes d’Artur Jorge défiaient une Juventus malade mais restée impressionnante sur le papier. Dominateurs, ils pensaient avoir fait le plus dur en ouvrant le score via George Weah à l’aller, au Stadio Delle Alpi, avant… de déjouer et de tomber sur un doublé de Roberto Baggio (2-1). Au retour, le Paris Saint-Germain, battu 0-1 sur un nouveau but de Baggio, opportuniste, a retenu une leçon de vice et d’efficacité. Avec l’aimable participation des arbitres. Même l’ancien Turinois Michel Platini, avec des commentaires sur Canal+ à l’époque, reconnaissait qu’un penalty aurait dû être accordé pour une faute manifeste sur Weah dans la surface… Comme en 1983 et 1989, le club de la capitale a baissé drapeau face à la Vieille Dame.

1994 : une montagne de regrets

Vainqueur de la Coupe de France en 1993, le PSG du regretté Artur Jorge alignait la C2, écartant une nouvelle fois le Real en quarts (1-0, 1-1), avant de se retrouver face à Arsenal en demi-finale. Une histoire de coups de pied arrêtés à l’aller, au Parc des Princes. Sur corner, David Ginola répondait à l’ouverture du score de Ian Wright sur coup franc (1-1). Deux têtes. Malgré le but très précoce de Kevin Campbell au match retour à Highbury, le PSG a poussé, poussé, poussé encore… sans jamais trouver la faille (défaite 1-0). Des regrets pour les futurs champions de France. Beaucoup de regrets… L’absence de George Weah en est aussi une. Artur Jorge avait choisi Ricardo, Valdo et Rai pour les trois places étrangères, laissant l’attaquant libérien sur la touche.

1995 : Paris se montre à la hauteur, mais

Emmenés par un fougueux George Weah (7 buts en 10 matches), les champions de France ont réalisé un sans-faute en phase de groupes de Ligue des champions, six victoires en six matches (Bayern Munich, Spartak Moscou, Dynamo Kiev), après avoir écarté les Hongrois de Le Vac FC au tour préliminaire et avant de battre le Barça de Johan Cruyiff en quarts de finale (1-1, 2-1). L’équipe de Luis Fernandez affrontait en demi-finale l’armada milanaise, championne d’Europe sortante. Paulo Maldini, Franco Baresi, Marcel Desailly, Zvonimir Boban, Dejan Savicevic… Des légendes aux quatre coins du terrain. Et sur le banc avec Fabio Capello. A la sortie, Paris avait pourtant fait mieux que résister. Soyez à la hauteur de l’événement. Des opportunités des deux côtés. Le bar de David Ginola. Un penalty qui aurait pu (dû ?) être sifflé en faveur des Parisiens. Hélas, les Milanais ont battu l’Italien, 1-0, Boban à la 89e. Cruel. A San Siro, il n’y a en revanche pas eu de photo (2-0). Milan a dominé les débats et s’est logiquement imposé grâce à un doublé de Savicevic.

1996 : le coup de génie de Djorkaeff

Nous vous parlons d’une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, celle où La Corogne était un club qui compte en Europe. Après avoir écarté Parme (0-1, 3-1) dans ce qui semblait être la finale avant la lettre de cette Coupe des Coupes, le PSG s’en est pris au Deportivo de Bebeto en demi-finale. Un Deportivo fragilisé par les absences, il est vrai, mais pas de Rai ni de Youri Djorkaeff au début du match aller, au Riazor, du côté du Paris-SG. Le second avait pourtant pris place sur le banc. Il est sorti à la 80e minute, avant de décocher une frappe limpide restée dans les mémoires dès l’entrée de la surface, dans les arrêts de jeu. Légendaire. Le « Serpent » a fait son œuvre et le PSG s’est imposé 1-0 en Espagne. C’est sur un service dudit Djorkaeff que Patrice Loko a fait trembler les filets à l’heure de jeu au retour (1-0) et Paris a validé son ticket pour la finale, sa première en Coupe d’Europe, contre le Rapid Vienne, à Bruxelles. On connaît la suite : d’un coup franc lointain, Bruno N’Gotty a offert ce qui reste encore aujourd’hui l’unique titre européen du club.

1997 : à travers un trou de souris à Anfield

Après avoir écarté Vaduz (4-0, 3-0), Galatasaray (2-4, 4-0) et l’AEK Athènes (0-0, 3-0), le champion en titre a défié le Liverpool de Robbie Fowler et Steve McManaman en demi-finale de C2. . Dominateurs, efficaces et… très heureux de voir David James mériter son surnom de “Calamity James”, dans les cages anglaises, les joueurs de Ricardo ont été performants lors du match aller au Parc, avec des buts de Leonardo, Benoît Cauet et Jérôme Leroy (3 -0). Traiter. De quoi se présenter en confiance à Anfield au retour. Sauf que Fowler a marqué rapidement (12e). Paris s’est plié… et a encore breaké à la 80e, sur un but du capitaine de Liverpool Mark Wright. Un match déconseillé aux personnes souffrant de problèmes cardiaques. Finalement, Paris tient bon (défaite 2-0) et rejoint le Barça de… Luis Enrique en finale, à Rotterdam. Pas de doublé pour les Rouge et Bleu, battus 1-0 sur penalty de Ronaldo, le Brésilien, suite à une faute de N’Gotty.

2020 : manifestation contre Leipzig

Après avoir renversé Dortmund au 8e tour (1-2, 2-0), le PSG s’est rendu à Lisbonne, où se jouait le Final 8 en pleine pandémie de Covid-19. Huit équipes, une ville, pas de match retour, pas de spectateurs. Un format « tournoi » parfaitement adapté au PSG. Après une qualification arrachée au finish face à l’Atalanta (2-1) en quarts, les hommes de Thomas Tuchel ont joué contre Leipzig (3-0) en mi-temps. Une manifestation collective ! Déjà buteur en quarts de finale, Marquinhos avait lancé les débats. Homme du match? Angel Di Maria, auteur d’un but et de deux passes décisives. Sur le but de “Fidéo”, Neymar avait réalisé une déviation aussi brillante que délicieuse, lui qui avait des jambes de feu à Lisbonne… pour ne pas dire adroit devant le but. Reste que Juan Bernat, souvent décisif en C1, avait bouclé le récital parisien. En route pour la finale face au Bayern Munch, que le PSG pourrait également retrouver en cas de qualification cette année. En espérant une autre issue : Kingsley Coman avait crucifié son club formateur (0-1)…

2021 : Ville, si proche, si loin

Au final, on peut logiquement dire qu’il n’y a pas eu de conflit entre Manchester City et le PSG. Défaite 1-2 au Parc à l’aller, 2-0 à l’Etihad au retour. Lors du match aller, les deux équipes se sont affrontées dans un duel de haut niveau, notamment en première mi-temps. Les Skyblues ont pris la décision grâce à un coup franc de Riyad Mahrez qui a miraculeusement transpercé le mur et un but de Kevin De Bruyne sur lequel la défense parisienne, et notamment Keylor Navas, héros des tours précédents (Barça, Bayern), avait brillé. par sa passivité. L’expulsion de Gana Gueye (77e) n’a pas aidé… Touché avant cette rencontre, Kylian Mbappé était passé par là avant… forfait au retour. Sans sa flèche, Mauricio Pochettino avait opté pour un bloc haut. City a vite trouvé la faille en profondeur, sur un dégagement d’Ederson mal apprécié par Alessandro Florenzi, également fautif sur le deuxième but. Et Paris s’est effondré mentalement sur la fin, à l’image de l’expulsion de Di Maria. Si proche, si loin…

Fleur

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