Rennes retrouve des couleurs face à Montpellier

Le match : 3-0

Quoi de mieux qu’une victoire éclatante (3-0) pour dissiper les doutes avant un programme autrement plus relevé que la réception de ce Montpellier complètement décimé. Dans un nouveau système, le 3-4-3, qui semble plus taillé pour les qualités de son effectif, le Stade Rennais a profité des faiblesses du MHSC, amputé de dix éléments, pour se rassurer et gagner, ce dimanche. Le club breton avait tellement de marge de manœuvre qu’il a pu se reposer sur ses lauriers sans que cela n’ait de conséquences. Il faudra attendre les quatre prochaines journées (réceptions de Lens et Monaco, déplacements à Paris et Brest) pour vraiment savoir de quoi il est fait.

L’essentiel ce dimanche était de rallumer les lumières après deux défaites de rang, à Strasbourg (1-3) et à Reims (1-2). La réaction attendue s’est concrétisée avant la demi-heure de jeu : d’une belle combinaison, sur coup franc, les joueurs de Julien Stéphan ont ouvert le score par l’intermédiaire de Ludovic Blas, parfaitement décalé par Albert Gronbaek (24e). Poursuivant sur leur lancée, ils se sont échappés grâce à une tête gagnante d’Arnaud Kalimuendo, servie par Lorenz Assignon (35e). Et ils ont définitivement bouclé l’affaire à l’heure de jeu après une belle prestation de Gronbaek (61e) alors que le MHSC pensait avoir relancé le match quelques minutes auparavant (55e).

Var a surpris Montpellier en refusant à Akor Adams de réduire le score en raison d’une position de hors-jeu. Et le Stade Rennais pouvait s’estimer chanceux, sur le coup, alors que son relâchement observé en fin de première période aurait déjà pu lui porter préjudice. Il aura fallu que Hateboer et Wooh s’immiscent en duo pour gêner Adams, et que Mandanda intervienne sur une tentative de Téji Savanier pour corser le tout… Grâce à son deuxième succès de la saison, Rennes glisse provisoirement à la 7e place de L1. Montpellier, sans victoire cette saison, est bien plus loin, à égalité en dernière position avec Angers.

Gronbaek, M. plus

Il est parfois d’une facilité déconcertante. L’international danois n’est pas du genre à fuir les duels, et il a pris ses responsabilités en guidant le Stade Rennais vers son 2e succès de la saison. Passeur décisif pour Blas, il a inscrit son premier but en L1, un joli slalom dans la défense montpelliéraine où il a successivement distancé Tchato et Dzodic. Remplacé par Jota (68e), qui aurait pu s’illustrer en fin de match (90e) pour sa première apparition sous le maillot rennais.