Le Premier ministre a annoncé mardi, lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale, vouloir réduire le déficit à 5% en 2025 et atteindre l’objectif européen de 3% en 2029.
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Temps de lecture : 1 min
“Nous sommes encore très loin d’une trajectoire qui nous permettrait” que le déficit atteigne 3% du PIB d’ici 2029, estime l’économiste Philippe Dessertine sur franceinfo mardi 1er octobre, après l’annonce faite en ce sens par le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale. Là “reprendre” de la « trajectoire déficitaire » va être “extrêmement douloureux”dit-il.
Le directeur de l’Institut de Haute Finance explique qu’à partir de 2025, “l’objectif sera fixé à 5%”ce qui représente déjà « 40 à 45 milliards d’euros à trouver très vite ». Pour ce faire, Michel Barnier s’est déjà engagé à « réduire les dépenses publiques de 30 à 35 milliards ». “Cependant, à la fin de son discours, le Premier ministre annonce des dépenses supplémentaires.note Philippe Dessertine pour qui ce “la double équation va être très compliquée”.
Cette année, le déficit représente 6% du PIB, voire “6,2% selon les projections”explique Philippe Dessertine. “Nous sommes sur une trajectoire des finances publiques qui est une trajectoire qui n’est pratiquement plus maîtrisée, la reprise va donc être extrêmement douloureuse”dit-il. Depuis “La France a l’un des impôts les plus élevés au monde”il faut surtout « révision très très forte des dépenses publiques » pour redresser la trajectoire des dépenses publiques selon lui.
Le Premier ministre a annoncé mardi, lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale, vouloir réduire le déficit à 5% en 2025 et atteindre l’objectif européen de 3% en 2029.
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“Nous sommes encore très loin d’une trajectoire qui nous permettrait” que le déficit atteigne 3% du PIB d’ici 2029, estime l’économiste Philippe Dessertine sur franceinfo mardi 1er octobre, après l’annonce faite en ce sens par le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale. Là “reprendre” de la « trajectoire déficitaire » va être “extrêmement douloureux”dit-il.
Le directeur de l’Institut de Haute Finance explique qu’à partir de 2025, “l’objectif sera fixé à 5%”ce qui représente déjà « 40 à 45 milliards d’euros à trouver très vite ». Pour ce faire, Michel Barnier s’est déjà engagé à « réduire les dépenses publiques de 30 à 35 milliards ». “Cependant, à la fin de son discours, le Premier ministre annonce des dépenses supplémentaires.note Philippe Dessertine pour qui ce “la double équation va être très compliquée”.
Cette année, le déficit représente 6% du PIB, voire “6,2% selon les projections”explique Philippe Dessertine. “Nous sommes sur une trajectoire des finances publiques qui est une trajectoire qui n’est pratiquement plus maîtrisée, la reprise va donc être extrêmement douloureuse”dit-il. Depuis “La France a l’un des impôts les plus élevés au monde”il faut surtout « révision très très forte des dépenses publiques » pour redresser la trajectoire des dépenses publiques selon lui.