Bien qu’elle ait vu ses revenus augmenter au premier trimestre 2022, Transat a été bouleversée par la variante Omicron dans ses plans de rachat.
La compagnie aérienne a enregistré une perte d’exploitation de 73,8 millions de dollars pour le trimestre clos le 31 janvier 2022, contre une perte de 98 millions de dollars au trimestre correspondant de 2021.
La perte nette attribuable aux actionnaires s’est établie à 114,3 millions de dollars, ou 3,03 $ par action diluée, contre une perte de 60,5 millions de dollars, ou 1,60 $ par action diluée, au trimestre correspondant de 2021.
De plus, les revenus d’Air Transat ont augmenté de 160,5 millions de dollars pour atteindre 202,43 millions de dollars pour le trimestre terminé le 31 janvier 2022.
Selon Air Transat, ces chiffres sont attribuables à l’apparition de la variante Omicron et aux mesures de restriction liées à la pandémie. « Alors que nous étions engagés dans une forte reprise, avec des résultats en novembre et décembre conformes à nos objectifs, l’apparition de la variante Omicron a marqué un arrêt temporaire de nos ventes entre mi-décembre et début février. », a déclaré Annick Guérard, présidente et chef de la direction de Transat, dans un communiqué.
« Comme nous resterons dans une situation de consommation de trésorerie pour les mois à venir, nous sommes également en discussion avec le gouvernement fédéral pour un financement supplémentaire », a ajouté Mme Guérard, qui s’est néanmoins réjouie d’avoir pu rappeler environ 500 employés depuis Novembre.
« Après l’assouplissement des mesures restrictives aux frontières, les réservations ont repris leur tendance à la hausse, tant pour l’hiver que pour l’été, ce qui augure bien pour les mois à venir », a-t-elle déclaré.
Mme Guérard explique qu’à court terme, « la priorité est de protéger notre trésorerie et d’accéder aux liquidités nécessaires pour traverser cette période d’incertitude » alors que les impacts du COVID-19 se font encore sentir et que « la situation géopolitique est constamment en changeant ».
Air Transat précise qu’il est « impossible pour le moment de prédire l’effet de la pandémie de COVID-19 sur les réservations futures, ainsi que sur les résultats financiers » et qu’en raison de cette incertitude, elle n’entend pas présenter de perspectives pour le deuxième trimestre ni pour l’été 2022.
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