Par Éditorial Courrier du Pays de Retz
Publié le
7, 24 mai à 22h12
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Ils ont été accusés de « participation à un groupement constitué en vue de préparer des violences contre des personnes ou des destructions ou dégradations de biens », et ont été jugés le 5 mars 2024. cinq jeunes suspects ont été libérés ce mardi 7 mai 2024 par le Cour criminelle de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), pour « vice de procédure » lors de leur contrôle par les gendarmes, le 23 septembre 2023, à Saint-Brevin-les-Pins.
Ces cinq hommes âgés de 21 à 29 ans devaient répondre de divers délits qui leur étaient imputés ce jour-là, alors que se déroulait une conférence sur l’accueil des migrants.
Ils avaient été interpellés dans une Clio, accompagnés par les gendarmes du pont de Saint-Nazaire.
Après avoir déclaré, sans convaincre, qu’ils venaient de Rennes pour « aller voir des filles » à La Rochelle, ils ont admis vouloir s’assurer si la manifestation liée à la conférence sur la question des migrants avait bien lieu.
Rappelons que, depuis quelques temps, la construction d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada), a secoué la station balnéaire.
La fouille de la voiture n’a pas plaidé en faveur d’une intervention pacifiste puisque les enquêteurs ont saisi des cagoules, des grenades lacrymogènes, des protège-dents, un couteau, des autocollants nazis, etc.
Certains de ces effets étaient justifiés par ce conducteur de 24 ans ou ses passagers : couteau pour le déjeuner, protège-dents pour la boxe, cagoules car l’automne approche…
Pour d’autres éléments, notamment les vignettes, le propriétaire du véhicule, seul à avoir une mention à son casier judiciaire, a préféré « ne pas répondre ».
Pour le procureur de districtle délit le plus fondamental était le « non-respect de la paix sociale ».
Le magistrat a demandé au tribunal de sanctionner « la volonté de perturber et d’avilir malgré le respect d’autrui » et a requis la même peine pour chacun des prévenus : six mois de prison avec sursis.
Les trois avocats avaient ainsi plaidé avec force pour la libération de leurs clients, précisant surtout que les prévenus risquaient d’être agressés par l’ultra-gauche, que les gendarmes s’étaient mis trop vite à l’ouvrage, ayant la volonté de “faire cinq fascistes”, que c’était “une action envisagée, mais non réalisée”, ou encore que les jeunes voulaient “défendre leurs idées la tête haute, mais qu’en Bretagne et dans le département de Loire-Atlantique, c’était impossible”.
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