Les usagers atteints de troubles mentaux graves restent plus longtemps sur les listes d’attente du guichet d’accès aux médecins de famille et ont peu accès aux soins en raison du manque de ressources appropriées, indique le Vérificateur général.
• Lisez aussi : Plus de 30 000 enseignants non diplômés dans nos écoles
• Lisez aussi : Contrats de gré à gré pendant la pandémie : un risque de dépendance, prévient le VG
« L’accès aux services médicaux est un défi pour plusieurs personnes atteintes de troubles mentaux, notent Guylaine Leclerc et son équipe.
Au Québec, près de 12 % des postes de psychiatre sont vacants dans les établissements publics. Dans l’est de l’île de Montréal, ce chiffre grimpe à 15 %.
Ensuite, les lacunes dans l’organisation des services « nuisent au continuum de soins » et provoquent des perturbations de service.
Manque de logements
La VG vise également le manque de communication, la difficulté d’accès à une information complète des patients, puis la difficulté d’accès à un logement adapté aux besoins de ces personnes.
Par exemple, à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, en 2021-2022, pas moins de 38 % des lits étaient occupés par des usagers qui n’avaient plus besoin de soins hospitaliers. « Un tiers d’entre eux étaient en attente d’un logement », note le VG, qui pointe la pénurie de logements dans la métropole. Elle qualifie cette situation de « cercle vicieux », ajoutant qu’elle a un « impact sur toute la chaîne ».
journaldemontreal