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Écriture au sablé
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Un homme de 28 ans a été jugé par le tribunal du Mans (Sarthe) Vendredi 20 septembre 2024 pour une série de faits (rébellion, menaces de mort, dégradation et destruction de biens d’autrui) survenus le 8 juin 2024 a Thorn-le-Chevreuilprès de Loué.
Le 8 juillet 2024, à 3 heures du matin, un habitant d’Épineu-le-Chevreuil a appelé la police pour signaler un tapage nocturne dans la rue. Deux hommes ivres écoutaient de la musique très fort sur un haut-parleur. À l’arrivée des policiers, le propriétaire du haut-parleur a accepté de rentrer chez lui sans faire d’histoires, et les policiers sont partis, pensant que l’incident était terminé.
Incendie de voiture
Mais vers 5 heures du matin, la police a été de nouveau appelée en raison d’un incendie de voiture non loin du domicile de la personne à l’origine des troubles nocturnes.
Le propriétaire de la voiture affirme que celle-ci a été incendiée en représailles, car c’est lui qui avait signalé les troubles nocturnes. L’intervention rapide des pompiers a permis de protéger la maison voisine.
Peu de temps après, la police a été appelée à nouveau, cette fois parce que l’homme soupçonné d’avoir mettre le feu à la voiture – armé d’un couteau – a menacé un de ses voisins et a tenté de se battre avec lui.
Arrêté à son domicile, l’homme s’est rebellé, mais a confirmé à la police – qui avait découvert un jerrycan d’essence à son domicile – qu’il était bel et bien parti. armé d’un couteau d’attaquer ses voisins.
Il a montré le feu à son ami
Plus tard, son ami, présent lors des troubles nocturnes, a déclaré à la police que le prévenu lui avait dit qu’il voulait brûler la voiture en question. Pendant qu’elle brûlait, il l’avait appelé pour lui montrer le feu.
Au tribunal, le prévenu, grand, brun, athlétique, vêtu d’un pull blanc et d’un jean, a admis avoir pris un couteau pour menacer ses voisins, mais a dit ne pas se souvenir des autres faits qui lui étaient reprochés.
18 mentions sur son casier judiciaire
Il a 18 casiers judiciaires et jusqu’à une semaine avant l’incident, il était assigné à résidence sous surveillance électronique.
Suivant les instructions du procureur, le prévenu a été condamné à 8 mois de prison, mais il purgera sa peine sous le régime de semi-liberté.
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