Révélée au grand public grâce à son rôle dans le film OSS 117 : Le nid d’espions du Caire, Bérénice Béjo est devenue une tête d’affiche du cinéma français. En couple avec le réalisateur Michel Hazanavicius, qu’elle a rencontré lors du tournage deOSS 117 : Le nid d’espions du Cairel’actrice est apparue dans plusieurs longs métrages réalisés par son compagnon.
Bérénice Béjo a notamment donné la réplique à Jean Dujardin dans le film culte L’artiste. Grâce à son rôle dans ce long métrage, l’actrice a remporté le très convoité César de la meilleure actrice en 2012. Le public français pourra bientôt retrouver la compagne de Michel Hazanavicius sur Netflix. En fait, elle sera la tête d’affiche du film intitulé Sous la Seine.
Bérénice Béjo : « L’eau n’est vraiment pas mon élément »
Mis en ligne sur la plateforme de streaming américaine à partir du mercredi 5 juin 2024, ce long-métrage se déroule durant l’été 2024. En plein championnat du monde de triathlon sur la Seine, une jeune militante écologiste prévient en urgence une scientifique, incarnée par Bérénice Béjo. , qu’elle vient d’apercevoir un énorme requin dans une rivière le menant vers Paris. Avant qu’il ne soit trop tard, ce dernier prévient un commandant de la police fluviale.
Dans le cadre de la promotion de ce long-métrage, Bérénice Béjo a accordé une interview au magazine l’équipe. Lors de cette interview, l’actrice est revenue sur sa préparation physique pour le tournage de ce film. “L’eau n’est définitivement pas mon élément. J’aime sauter et grimper. Mais j’ai besoin de contact avec la terre ! J’ai donc commencé à descendre à 1 m, puis 1,50 m, 2 m. Jusqu’à ce que je sois super à l’aise. Et laisse-moi tourner !“, a-t-elle notamment révélé.
Cette expérience professionnelle avec une danseuse qui a « libéré » l’actrice
Par la suite, Bérénice Béjo a évoqué son rapport à son corps. “Je fais attention à moi, par respect. Mais je suis trop rapide pour être connecté à mon corps. Quand j’ai tourné Cut !, en 2022, j’ai fait beaucoup de sport. J’ai écrasé beaucoup de zombies dans le film, ce qui est assez sportif. Et un jour, chez moi, en passant de la cuisine au salon, je me suis tordu la cheville, comme ça, sans rien faire. Je suis sorti des béquilles et j’ai continué la soirée. Plus tard, je me suis senti mal dans les toilettes“, a également révélé l’actrice.
En fin de compte, c’est une expérience professionnelle avec un danseur qui a “complètement libéré“.”Du coup, mon corps n’était plus qu’un corps, je n’avais plus la même pudeur. J’ai compris qu’un corps est un corps. Nous avons des seins plus ou moins gros, des fesses plus ou moins petites, des jambes plus ou moins grosses. Mais ce sont des jambes, des fesses, des seins. Une barrière a explosé. Cela m’a aidé au théâtre, et cela m’aide aujourd’hui au cinéma. Je m’exprime beaucoup plus avec le corps“, a finalement conclu Bérénice Béjo.