selon Benyamin Netanyahou, il n’y a pas de « catastrophe humanitaire » à Rafah, « évacuée par 500 000 personnes »

L’armée israélienne a lancé une série d’opérations militaires sur la ville de Rafah le 7 mai, progressant à l’intérieur des zones urbaines et s’approchant du centre-ville.

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'exprime lors d'une cérémonie marquant le Jour du Souvenir pour les soldats tombés dans les guerres israéliennes, le 13 mai 2024, au cimetière militaire du Mont Herzl à Jérusalem.  (GIL COHEN-MAGEN / AFP)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé mercredi 15 mai qu’Israël avait évité le « catastrophe humanitaire » redoutée par la communauté internationale à Rafah, où 1,4 million de personnes sont rassemblées au sud de la bande de Gaza, et qui est la cible d’une opération militaire israélienne depuis une semaine. « À l’heure actuelle, près d’un demi-million de personnes ont été évacuées de la zone de combat à Rafah. La catastrophe humanitaire dont on parle ne s’est pas produite et n’arrivera pas. »a assuré le chef du gouvernement, dans un communiqué.

Forces israéliennes « des combats dans toute la bande de Gaza »notamment à Rafah, « tout en évacuant la population civile et (en) remplissant (leurs) obligations de répondre à leurs besoins humanitaires », il ajouta. L’armée israélienne a lancé le 7 mai depuis l’est de la ville de Rafah une série d’opérations militaires au sol, précédées et appuyées par des bombardements aériens, avançant à l’intérieur des zones urbaines et se rapprochant du centre. ville.

Avant ses opérations, l’armée appelle les habitants des zones ciblées à évacuer, via des tracts et des messages envoyés sur téléphones portables. Mais, selon les habitants, les bombardements se succèdent souvent très rapidement, obligeant les gens à fuir en panique. L’ONU a estimé mardi que « près de 450 000″ Des personnes ont été déplacées de l’est de Rafah depuis les premiers messages d’évacuation d’Israël le 6 mai, rappelant qu’il n’y a pas de « aucun endroit sûr à Gaza »ravagé par la guerre.

L’opération terrestre sur Rafah, annoncée il y a quelques mois par Israël, a suscité une forte opposition de la diplomatie internationale face aux craintes d’un carnage parmi les civils. L’Union européenne a exhorté mercredi Israël à « arrêtez immédiatement » son opération militaire sous peine de « mis à l’épreuve » leur relation. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré « consterné par l’intensification des activités militaires » israélien « dans et autour de Rafah ».

Par ailleurs, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a assuré qu’il n’accepterait pas qu’Israël exerce une « contrôle » militaires ou civils dans le territoire palestinien de la bande de Gaza une fois la guerre terminée. « Je le répète clairement : je n’accepterai pas l’établissement d’une administration militaire israélienne à Gaza »a déclaré Yoav Gallant lors d’un point de presse.