TIMOTHY A. CLARY / AFP
Procès Trump : selon son ex-avocat, Michael D. Cohen, on aurait même parlé de Stormy Daniels dans le bureau ovale (Photo de Michael Cohen prise devant son domicile de Manhattan pour se rendre au tribunal le 14 mai 2024)
ATOUT – “ Ne vous inquiétez pas, je suis le président des États-Unis “. Cette phrase aurait été prononcée par Donald Trump à Michael Cohen, inquiet après une descente d’agents fédéraux à son domicile dans le cadre des paiements à Stormy Daniels. C’est du moins ce qu’a déclaré l’ancien avocat du candidat républicain lors de sa comparution sur le La défense grille ce mardi 14 mai, pour tenter d’expliquer concrètement son rôle dans ce dossier.
Selon New York TimesLE ” pit-bull » comme on le surnomme, a passé une partie de la matinée à décrire une réunion à la Maison Blanche au cours de laquelle lui et Donald Trump auraient discuté du remboursement des 130 000 $ destinés à faire taire Stormy Daniels.
Elle affirme avoir eu des relations sexuelles avec le magnat de l’immobilier en 2006, alors qu’il était déjà marié à Melania. Cette réunion dans le Bureau Ovale aurait eu lieu en février 2017.
Fausses factures et chèques signés par Trump
” Oui “, Michael Cohen a répondu : Donald Trump était au courant des versements notamment à Stormy Daniels, alors déguisé en “frais juridiques” dans la comptabilité de l’empire immobilier familial Trump Organization.
Pour rappel, Donald Trump est accusé d’avoir falsifié des registres commerciaux pour cacher ce fameux paiement. Michael Cohen a donné plus de détails sur le déroulement du projet. Après avoir payé Stormy Daniels lui-même via une société écran pour acheter son silence, il a rédigé de fausses factures qu’il a envoyées à la Trump Organization. En échange, il a reçu des chèques, la plupart portant la signature de Donald Trump.
Mais finalement, l’histoire de Stormy Daniels a été révélée. L’ex-avocat a ensuite expliqué à la défense comment il avait tenté de limiter les retombées en orchestrant les déclarations de sa part.
“J’ai violé mon sens moral”
Lorsque l’affaire a été révélée par le Wall Street Journal en 2018, Michael Cohen avait affirmé avoir payé Stormy Daniels de sa propre initiative, sans en informer Donald Trump. Rattrapé par la justice, condamné à trois ans de prison dont 13 mois effectivement derrière les barreaux, l’ancien avocat s’est retourné contre son ancien patron, affirmant avoir agi sous ses ordres.
En concluant son témoignage devant les procureurs, Michael Cohen a déclaré qu’il n’avait pas « je regrette de travailler à la Trump Organization »mais « J’ai violé mon sens moral et j’ai subi la sanction. »
A six mois de l’élection présidentielle entre Joe Biden et Donald Trump, le procès est de plus en plus politisé : avec la présence devant le palais de justice de Manhattan du leader des républicains à la Chambre des représentants Mike Johnson et de Vivek Ramaswamy, pour un temps en cours. les primaires présidentielles républicaines.
Dans ce procès historique et inédit pour un ancien président américain, le milliardaire de 77 ans fait face à des accusations criminelles pour 34 délits de falsification comptable, et encourt en théorie une peine de prison. Mais, même s’il était reconnu coupable et incarcéré, Donald Trump pourrait comparaître le 5 novembre pour sa revanche contre Joe Biden.
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Procès Trump : selon son ex-avocat, Michael D. Cohen, on aurait même parlé de Stormy Daniels dans le bureau ovale (Photo de Michael Cohen prise devant son domicile de Manhattan pour se rendre au tribunal le 14 mai 2024)
ATOUT – “ Ne vous inquiétez pas, je suis le président des États-Unis “. Cette phrase aurait été prononcée par Donald Trump à Michael Cohen, inquiet après une descente d’agents fédéraux à son domicile dans le cadre des paiements à Stormy Daniels. C’est du moins ce qu’a déclaré l’ancien avocat du candidat républicain lors de sa comparution sur le La défense grille ce mardi 14 mai, pour tenter d’expliquer concrètement son rôle dans ce dossier.
Selon New York TimesLE ” pit-bull » comme on le surnomme, a passé une partie de la matinée à décrire une réunion à la Maison Blanche au cours de laquelle lui et Donald Trump auraient discuté du remboursement des 130 000 $ destinés à faire taire Stormy Daniels.
Elle affirme avoir eu des relations sexuelles avec le magnat de l’immobilier en 2006, alors qu’il était déjà marié à Melania. Cette réunion dans le Bureau Ovale aurait eu lieu en février 2017.
Fausses factures et chèques signés par Trump
” Oui “, Michael Cohen a répondu : Donald Trump était au courant des versements notamment à Stormy Daniels, alors déguisé en “frais juridiques” dans la comptabilité de l’empire immobilier familial Trump Organization.
Pour rappel, Donald Trump est accusé d’avoir falsifié des registres commerciaux pour cacher ce fameux paiement. Michael Cohen a donné plus de détails sur le déroulement du projet. Après avoir payé Stormy Daniels lui-même via une société écran pour acheter son silence, il a rédigé de fausses factures qu’il a envoyées à la Trump Organization. En échange, il a reçu des chèques, la plupart portant la signature de Donald Trump.
Mais finalement, l’histoire de Stormy Daniels a été révélée. L’ex-avocat a ensuite expliqué à la défense comment il avait tenté de limiter les retombées en orchestrant les déclarations de sa part.
“J’ai violé mon sens moral”
Lorsque l’affaire a été révélée par le Wall Street Journal en 2018, Michael Cohen avait affirmé avoir payé Stormy Daniels de sa propre initiative, sans en informer Donald Trump. Rattrapé par la justice, condamné à trois ans de prison dont 13 mois effectivement derrière les barreaux, l’ancien avocat s’est retourné contre son ancien patron, affirmant avoir agi sous ses ordres.
En concluant son témoignage devant les procureurs, Michael Cohen a déclaré qu’il n’avait pas « je regrette de travailler à la Trump Organization »mais « J’ai violé mon sens moral et j’ai subi la sanction. »
A six mois de l’élection présidentielle entre Joe Biden et Donald Trump, le procès est de plus en plus politisé : avec la présence devant le palais de justice de Manhattan du leader des républicains à la Chambre des représentants Mike Johnson et de Vivek Ramaswamy, pour un temps en cours. les primaires présidentielles républicaines.
Dans ce procès historique et inédit pour un ancien président américain, le milliardaire de 77 ans fait face à des accusations criminelles pour 34 délits de falsification comptable, et encourt en théorie une peine de prison. Mais, même s’il était reconnu coupable et incarcéré, Donald Trump pourrait comparaître le 5 novembre pour sa revanche contre Joe Biden.
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