« 86% de nos biocarburants sont produits à partir de cultures qui entrent en compétition directe avec l’alimentation », résume l’ONG dans une étude publiée mercredi et consultée par France Inter.
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Temps de lecture : 1 min
Selon l’ONG Oxfam, qui a publié mercredi 11 septembre une étude à laquelle France Inter a eu accès, les terres utilisées dans le monde pour cultiver et produire des biocarburants pourraient nourrir 1,6 milliard de personnes. Ces carburants biosourcés sont notamment présents dans le Sans-plomb 95-E10, qui comprend de l’éthanol enrichi à 10 % par un biocarburant.
« La France brûle de la nourriture pour consommer de l’énergie », Quentin Ghesquière, chargé de plaidoyer d’Oxfam, dénonce sur France Inter. L’étude montre que « 86 % de nos biocarburants sont produits à partir de cultures qui entrent en compétition directe avec l’alimentation ». En fait, « L’augmentation de la consommation de biocarburants entraîne une augmentation des prix »analyse Quentin Ghesquière.
À l’échelle européenne, « La superficie des terres utilisées pour la culture des biocarburants équivaut à la taille de l’Irlande »note-t-il. Il prône l’utilisation de panneaux solaires qui, pour une production d’énergie égale, n’utiliseraient que « 2,5 % de ces terres ».
En outre, l’étude d’Oxfam estime que le développement des agrocarburants « a contribué de manière notable au réchauffement climatique » à cause de la « changement d’affectation des terres ». Quentin Ghesquière explique que « forêts, prairies » auparavant utilisés comme puits de carbone deviennent des champs de « soja, de canne à sucre » et « absorber moins » de carbone.
« Les politiques incitatives à l’introduction des biocarburants dans notre mix énergétique ont des effets délétères »déplore Quentin Ghesquière. Oxfam appelle donc à mettre fin aux politiques fiscales soutenant les agrocarburants.
« 86% de nos biocarburants sont produits à partir de cultures qui entrent en compétition directe avec l’alimentation », résume l’ONG dans une étude publiée mercredi et consultée par France Inter.
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Selon l’ONG Oxfam, qui a publié mercredi 11 septembre une étude à laquelle France Inter a eu accès, les terres utilisées dans le monde pour cultiver et produire des biocarburants pourraient nourrir 1,6 milliard de personnes. Ces carburants biosourcés sont notamment présents dans le Sans-plomb 95-E10, qui comprend de l’éthanol enrichi à 10 % par un biocarburant.
« La France brûle de la nourriture pour consommer de l’énergie », Quentin Ghesquière, chargé de plaidoyer d’Oxfam, dénonce sur France Inter. L’étude montre que « 86 % de nos biocarburants sont produits à partir de cultures qui entrent en compétition directe avec l’alimentation ». En fait, « L’augmentation de la consommation de biocarburants entraîne une augmentation des prix »analyse Quentin Ghesquière.
À l’échelle européenne, « La superficie des terres utilisées pour la culture des biocarburants équivaut à la taille de l’Irlande »note-t-il. Il prône l’utilisation de panneaux solaires qui, pour une production d’énergie égale, n’utiliseraient que « 2,5 % de ces terres ».
En outre, l’étude d’Oxfam estime que le développement des agrocarburants « a contribué de manière notable au réchauffement climatique » à cause de la « changement d’affectation des terres ». Quentin Ghesquière explique que « forêts, prairies » auparavant utilisés comme puits de carbone deviennent des champs de « soja, de canne à sucre » et « absorber moins » de carbone.
« Les politiques incitatives à l’introduction des biocarburants dans notre mix énergétique ont des effets délétères »déplore Quentin Ghesquière. Oxfam appelle donc à mettre fin aux politiques fiscales soutenant les agrocarburants.