La magie peut-elle opérer une seconde fois, sept ans plus tard ? Le sort fonctionnera-t-il toujours malgré la réalité des faits ?
Quand Emmanuel Macron se présentera à la Sorbonne ce jeudi 25 avril, à 11 heures, pour parler de l’Europe, la situation sera radicalement différente de celle de l’automne 2017. A l’époque, le président français avait prononcé, au même endroit, un discours mémorable sur les mêmes thèmes : l’Europe, l’état du monde et lui-même.
Il serait injuste de comparer les deux déclarations. Et pourtant, il y a fort à parier que c’est précisément ce que feront les médias, les analystes et les dirigeants politiques des autres pays de l’UE. Ils jaugeront cette deuxième édition du discours de la Sorbonne par rapport à la première. Le parallèle est inévitable.
Interrogé sur le contenu de son intervention, le président français a annoncé la couleur :
“Je vais donner un petit aperçu de ce que le pays a fait et vers quoi nous nous dirigeons et surtout pour les années à venir.”
Un peu ? L’Élysée a visiblement revu à la baisse ses ambitions.
Beaucoup de verve et une touche de pathétique
Lors de sa venue à la Sorbonne, Emmanuel Macron a prononcé un grand discours spirituel, un véritable modèle de rhétorique. Il était arrivé au pouvoir quatre mois plus tôt, sorti de nulle part avec sa jeunesse et sa fraîcheur. Pendant une heure trente-huit minutes, il avait évoqué avec beaucoup de verve et une pointe de pathétique le « Projet européen », d’une manière que nous n’avons pas vue en Europe depuis longtemps.
Non pas à la manière timide de ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy et François Hollande, qui se laissaient souvent intimider par la montée de l’extrême droite et des eurosceptiques, mais avec un optimisme affiché, se posant en fervent défenseur de l’Europe. Emmanuel Macron a toujours été
La magie peut-elle opérer une seconde fois, sept ans plus tard ? Le sort fonctionnera-t-il toujours malgré la réalité des faits ?
Quand Emmanuel Macron se présentera à la Sorbonne ce jeudi 25 avril, à 11 heures, pour parler de l’Europe, la situation sera radicalement différente de celle de l’automne 2017. A l’époque, le président français avait prononcé, au même endroit, un discours mémorable sur les mêmes thèmes : l’Europe, l’état du monde et lui-même.
Il serait injuste de comparer les deux déclarations. Et pourtant, il y a fort à parier que c’est précisément ce que feront les médias, les analystes et les dirigeants politiques des autres pays de l’UE. Ils jaugeront cette deuxième édition du discours de la Sorbonne par rapport à la première. Le parallèle est inévitable.
Interrogé sur le contenu de son intervention, le président français a annoncé la couleur :
“Je vais donner un petit aperçu de ce que le pays a fait et vers quoi nous nous dirigeons et surtout pour les années à venir.”
Un peu ? L’Élysée a visiblement revu à la baisse ses ambitions.
Beaucoup de verve et une touche de pathétique
Lors de sa venue à la Sorbonne, Emmanuel Macron a prononcé un grand discours spirituel, un véritable modèle de rhétorique. Il était arrivé au pouvoir quatre mois plus tôt, sorti de nulle part avec sa jeunesse et sa fraîcheur. Pendant une heure trente-huit minutes, il avait évoqué avec beaucoup de verve et une pointe de pathétique le « Projet européen », d’une manière que nous n’avons pas vue en Europe depuis longtemps.
Non pas à la manière timide de ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy et François Hollande, qui se laissaient souvent intimider par la montée de l’extrême droite et des eurosceptiques, mais avec un optimisme affiché, se posant en fervent défenseur de l’Europe. Emmanuel Macron a toujours été