Un vent de fraîcheur a soufflé sur la cérémonie des Emmy Awards, qui s’est tenue dimanche 15 septembre à Los Angeles, en Californie. Après plusieurs années de monopolisation par les géants Succession Et Ted Lassoles prix ont distingué des programmes solides, tout en faisant des choix plus surprenants.
La deuxième cérémonie de l’année (après celle de janvier, retardée en raison d’une grève à Hollywood) a largement récompensé la série Shogunprincipalement tourné en japonais. Ce dernier, produit par la chaîne FX (propriété de Disney), creuse l’écart ouvert par le coréen Jeu de calmar en 2022, avec quatre prix dont ceux de meilleure série dramatique, meilleur acteur et meilleure actrice, auxquels il faut ajouter les quatorze trophées reçus aux Emmy Awards « techniques » décernés lors d’une cérémonie séparée. Cette adaptation ambitieuse et léchée d’un roman des années 1970 se déroulant dans le Japon féodal entre dans l’histoire en devenant la série la plus récompensée pour une seule saison, et confirme l’ouverture des « awards » aux productions non anglophones – un apport indéniable des plateformes.
La soirée, animée par le duo père-fils Eugène et Dan Levy – stars de la série Ruisseau de Schitt –a, du côté des comédies, consacré l’excellent Astucesqui met en scène la relation épineuse entre une star américaine du stand-up vieillissante (incarnée par Jean Smart, elle-même récompensée pour la troisième fois du prix de la meilleure actrice dans une comédie) et une jeune scénariste chargée de l’aider à renouveler ses sketches (Hannah Einbinder). Cette petite production HBO Max, que l’on peut voir en France sur Téva, s’impose ainsi face à L’oursqui est la favorite depuis sa première saison. La catégorisation excessive des trophées montre encore ses limites cette année, L’ours (drôle, oui, mais plutôt sombre dans l’ensemble) qui peine à trouver sa place aux côtés de sitcoms pures comme École élémentaire Abbott Ou Ce que nous faisons dans l’ombre.
“L’Ours” l’autre gagnant
Une plongée pleine d’énergie dans le quotidien d’une sandwicherie de Chicago transformée en restaurant haut de gamme, L’ours (produit, comme Shogun(de FX) reste l’autre grand gagnant de cette édition, notamment grâce à plusieurs prix d’interprétation. Jeremy Allen White et Ebon Moss-Bachrach ont remporté pour la deuxième année consécutive le prix du meilleur acteur et du meilleur second rôle masculin, deux catégories peu renouvelées cette année.
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Un vent de fraîcheur a soufflé sur la cérémonie des Emmy Awards, qui s’est tenue dimanche 15 septembre à Los Angeles, en Californie. Après plusieurs années de monopolisation par les géants Succession Et Ted Lassoles prix ont distingué des programmes solides, tout en faisant des choix plus surprenants.
La deuxième cérémonie de l’année (après celle de janvier, retardée en raison d’une grève à Hollywood) a largement récompensé la série Shogunprincipalement tourné en japonais. Ce dernier, produit par la chaîne FX (propriété de Disney), creuse l’écart ouvert par le coréen Jeu de calmar en 2022, avec quatre prix dont ceux de meilleure série dramatique, meilleur acteur et meilleure actrice, auxquels il faut ajouter les quatorze trophées reçus aux Emmy Awards « techniques » décernés lors d’une cérémonie séparée. Cette adaptation ambitieuse et léchée d’un roman des années 1970 se déroulant dans le Japon féodal entre dans l’histoire en devenant la série la plus récompensée pour une seule saison, et confirme l’ouverture des « awards » aux productions non anglophones – un apport indéniable des plateformes.
La soirée, animée par le duo père-fils Eugène et Dan Levy – stars de la série Ruisseau de Schitt –a, du côté des comédies, consacré l’excellent Astucesqui met en scène la relation épineuse entre une star américaine du stand-up vieillissante (incarnée par Jean Smart, elle-même récompensée pour la troisième fois du prix de la meilleure actrice dans une comédie) et une jeune scénariste chargée de l’aider à renouveler ses sketches (Hannah Einbinder). Cette petite production HBO Max, que l’on peut voir en France sur Téva, s’impose ainsi face à L’oursqui est la favorite depuis sa première saison. La catégorisation excessive des trophées montre encore ses limites cette année, L’ours (drôle, oui, mais plutôt sombre dans l’ensemble) qui peine à trouver sa place aux côtés de sitcoms pures comme École élémentaire Abbott Ou Ce que nous faisons dans l’ombre.
“L’Ours” l’autre gagnant
Une plongée pleine d’énergie dans le quotidien d’une sandwicherie de Chicago transformée en restaurant haut de gamme, L’ours (produit, comme Shogun(de FX) reste l’autre grand gagnant de cette édition, notamment grâce à plusieurs prix d’interprétation. Jeremy Allen White et Ebon Moss-Bachrach ont remporté pour la deuxième année consécutive le prix du meilleur acteur et du meilleur second rôle masculin, deux catégories peu renouvelées cette année.
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