Des rues désertes, où déambulent quelques jeunes et où résonnent des cris et des bruits de détonations : la population était cloîtrée dans la soirée du mardi 14 mai à Nouméa, le ” capitale “ de Nouvelle-Calédonie soumise à un couvre-feu après une nuit de violences.
Seules quelques personnes circulaient encore dans les rues avant le couvre-feu, certaines recherchant l’un des rares commerces encore ouverts pour s’approvisionner, a constaté un correspondant de l’Agence France-Presse (AFP).
Après son entrée en vigueur à partir de 18 heures (9 heures à Paris), des jeunes marchent les bras chargés de cartons issus du pillage de commerces à Dumbéa, dans la banlieue nord de Nouméa, où se trouve une boucherie incendiée dans la matinée. consciencieusement vidé. Dans la ville, les cris et les explosions sont incessants.
Magasins pillés, maisons incendiées, tirs sur les gendarmes: des affrontements d’une extrême violence ont secoué la nuit de lundi à mardi dans l’archipel français du Pacifique, alors que l’Assemblée nationale examine à Paris une révision constitutionnelle décriée par les indépendantistes.
Le texte vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales dans l’archipel du Pacifique Sud. Les indépendantistes estiment que ce dégel risque «minoriser encore davantage les autochtones kanak».
82 arrestations
Par crainte d’un embrasement du territoire, les effectifs du groupe d’intervention de gendarmerie (GIGN), du RAID, son équivalent pour la police, de quatre escadrons de gendarmes mobiles et de deux sections du CRS 8, unité spécialisée dans la lutte contre la pollution urbaine violence, ont été mobilisés.
Sept escadrons de gendarmerie sont sur place, contre trois à quatre normalement, selon la gendarmerie. La police a procédé à 82 arrestations ces deux derniers jours, selon le dernier bilan rendu public par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Malgré le couvre-feu, en vigueur jusqu’à 6 heures du matin, heure locale, un groupe d’hommes s’est déployé mardi devant leurs domiciles pour tenter de les protéger et éviter le saccage du supermarché voisin. “On sort malgré le couvre-feu, on éteint les incendies autour du rond-point, nos maisons sont très proches”témoigne l’un d’eux, qui ne donne pas son nom.
« Nous traversons des moments très difficiles. C’est de la merde, que la réforme du corps électoral soit adoptée ou non.», il ajoute. L’homme se prépare à ” rester éveillé “. “Même si on sait”continue-t-il, désillusionné, “que nous ne pouvons pas (…) arrêt “ les jeunes émeutiers “s’ils arrivent en masse”. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses images d’entreprises incendiées circulent en boucle, faisant craindre le pire pour une économie calédonienne déjà malmenée.
Des rues désertes, où déambulent quelques jeunes et où résonnent des cris et des bruits de détonations : la population était cloîtrée dans la soirée du mardi 14 mai à Nouméa, le ” capitale “ de Nouvelle-Calédonie soumise à un couvre-feu après une nuit de violences.
Seules quelques personnes circulaient encore dans les rues avant le couvre-feu, certaines recherchant l’un des rares commerces encore ouverts pour s’approvisionner, a constaté un correspondant de l’Agence France-Presse (AFP).
Après son entrée en vigueur à partir de 18 heures (9 heures à Paris), des jeunes marchent les bras chargés de cartons issus du pillage de commerces à Dumbéa, dans la banlieue nord de Nouméa, où se trouve une boucherie incendiée dans la matinée. consciencieusement vidé. Dans la ville, les cris et les explosions sont incessants.
Magasins pillés, maisons incendiées, tirs sur les gendarmes: des affrontements d’une extrême violence ont secoué la nuit de lundi à mardi dans l’archipel français du Pacifique, alors que l’Assemblée nationale examine à Paris une révision constitutionnelle décriée par les indépendantistes.
Le texte vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales dans l’archipel du Pacifique Sud. Les indépendantistes estiment que ce dégel risque «minoriser encore davantage les autochtones kanak».
82 arrestations
Par crainte d’un embrasement du territoire, les effectifs du groupe d’intervention de gendarmerie (GIGN), du RAID, son équivalent pour la police, de quatre escadrons de gendarmes mobiles et de deux sections du CRS 8, unité spécialisée dans la lutte contre la pollution urbaine violence, ont été mobilisés.
Sept escadrons de gendarmerie sont sur place, contre trois à quatre normalement, selon la gendarmerie. La police a procédé à 82 arrestations ces deux derniers jours, selon le dernier bilan rendu public par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Malgré le couvre-feu, en vigueur jusqu’à 6 heures du matin, heure locale, un groupe d’hommes s’est déployé mardi devant leurs domiciles pour tenter de les protéger et éviter le saccage du supermarché voisin. “On sort malgré le couvre-feu, on éteint les incendies autour du rond-point, nos maisons sont très proches”témoigne l’un d’eux, qui ne donne pas son nom.
« Nous traversons des moments très difficiles. C’est de la merde, que la réforme du corps électoral soit adoptée ou non.», il ajoute. L’homme se prépare à ” rester éveillé “. “Même si on sait”continue-t-il, désillusionné, “que nous ne pouvons pas (…) arrêt “ les jeunes émeutiers “s’ils arrivent en masse”. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses images d’entreprises incendiées circulent en boucle, faisant craindre le pire pour une économie calédonienne déjà malmenée.