Il est blanc, sous forme de poudre, inhalé par le nez et donne un effet énergisant instantané, mais c’est tout à fait légal : c’est Sniffy. Ce produit, développé par une entreprise marseillaise, est en vente libre dans les bureaux de tabac français et sur Internet depuis plusieurs semaines.
Cependant, cette nouvelle poudre « controversée en France », observe le journal canadien La presse. D’abord parce que Sniffy entretient une ambiguïté autour de sa ressemblance avec la cocaïne, que certains perçoivent comme une banalisation de la substance. Mais aussi, selon le quotidien montréalais, parce qu’il semble chercher à attirer une clientèle jeune : « Avec son packaging aux couleurs éclatantes et ses saveurs de menthe, de citron vert, de fruit de la passion ou de fraise sucrée, la poudre Sniffy emprunte au marketing des boissons énergisantes. »
Mais présente-t-il un danger pour la santé des consommateurs ? Sur le site de l’entreprise qui a inventé la poudre, on peut lire qu’elle contient « de la caféine, de l’arginine, de la créatine, mais aussi de la taurine, ajoutées dans la plupart des boissons énergisantes comme Red Bull », précis La presse.
« Cochonneries »
Sa dangerosité réside principalement dans le fait que Sniffy « ‘flirte’ dangereusement avec les codes de la cocaïne », comme le dénonce l’association Addictions France, citée par le journal canadien.
Le 25 mai, le ministre délégué chargé de la Santé, Frédéric Valletoux, a qualifié la poudre de «cochonneries» et a affirmé sa volonté de l’interdire. La Confédération des buralistes s’est également déclarée opposée à la vente du produit. Il reste néanmoins disponible dans certains points de vente ainsi qu’en ligne.
Malgré les polémiques et les menaces d’interdiction, Sniffy connaît ces derniers jours des ruptures de stock et des délais d’approvisionnement fortement allongés.
Il est blanc, sous forme de poudre, inhalé par le nez et donne un effet énergisant instantané, mais c’est tout à fait légal : c’est Sniffy. Ce produit, développé par une entreprise marseillaise, est en vente libre dans les bureaux de tabac français et sur Internet depuis plusieurs semaines.
Cependant, cette nouvelle poudre « controversée en France », observe le journal canadien La presse. D’abord parce que Sniffy entretient une ambiguïté autour de sa ressemblance avec la cocaïne, que certains perçoivent comme une banalisation de la substance. Mais aussi, selon le quotidien montréalais, parce qu’il semble chercher à attirer une clientèle jeune : « Avec son packaging aux couleurs éclatantes et ses saveurs de menthe, de citron vert, de fruit de la passion ou de fraise sucrée, la poudre Sniffy emprunte au marketing des boissons énergisantes. »
Mais présente-t-il un danger pour la santé des consommateurs ? Sur le site de l’entreprise qui a inventé la poudre, on peut lire qu’elle contient « de la caféine, de l’arginine, de la créatine, mais aussi de la taurine, ajoutées dans la plupart des boissons énergisantes comme Red Bull », précis La presse.
« Cochonneries »
Sa dangerosité réside principalement dans le fait que Sniffy « ‘flirte’ dangereusement avec les codes de la cocaïne », comme le dénonce l’association Addictions France, citée par le journal canadien.
Le 25 mai, le ministre délégué chargé de la Santé, Frédéric Valletoux, a qualifié la poudre de «cochonneries» et a affirmé sa volonté de l’interdire. La Confédération des buralistes s’est également déclarée opposée à la vente du produit. Il reste néanmoins disponible dans certains points de vente ainsi qu’en ligne.
Malgré les polémiques et les menaces d’interdiction, Sniffy connaît ces derniers jours des ruptures de stock et des délais d’approvisionnement fortement allongés.