CONTREC’est un moment clé à venir. Un moment de vérité pour les organisateurs des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris 2024 – même s’il y en a déjà eu un certain nombre (construction des sites et des équipements dans les délais, notamment) et qu’il y en a encore quelques-uns. plus (maintenir l’équilibre du budget de l’organisation, par exemple).
Le 8 mai, la flamme olympique, venue de Grèce à bord du trois-mâts Le Bélem, arrivera à Marseille. Le relais de la flamme sur une partie du territoire national débutera ensuite jusqu’au 26 juillet, date de la cérémonie d’ouverture des Jeux à Paris. Cette séquence de soixante-neuf jours (avec plus de 400 communes traversées) doit être l’occasion pour Tony Estanguet et ses équipes du comité d’organisation, ainsi que pour le gouvernement, de démontrer qu’il existe bel et bien un soutien populaire en faveur du prochain l’événement de l’été.
Depuis des semaines, voire des mois, organisateurs et pouvoirs publics répètent que le parcours de la flamme constituera le premier véritable moment de “cristallisation” d’une opinion publique dont on ne peut pas dire, pour l’instant, qu’elle fasse preuve d’un enthousiasme débordant.
Mi-avril, une enquête de l’institut Ipsos soulignait que 53% des Français se disaient concernés par les Jeux. Le chiffre montre bien qu’une (petite) majorité de la population exprime un certain enthousiasme. Mais elle reflète une autre réalité : mois après mois, cet intérêt relatif a tendance à diminuer, ladite étude faisant état d’une baisse de huit points par rapport à octobre 2023.
Avec ce relais de la flamme, l’un des principaux enjeux sera « embarquer un très grand nombre de territoires » dans l’aventure olympique, comme l’a rappelé la ministre des Sports et des JOPs, Amélie Oudéa-Castéra aux députés le 2 avril. L’enjeu est de taille. Le désintérêt pour les Jeux, ou le sentiment qu’ils sont avant tout ceux de Paris, est relativement fort dans ces pays. « territoires » : « Le premier qualificatif que citent les gens vivant en province pour illustrer leur état d’esprit face aux JO est celui de l’indifférence (37%) »souligne Ipsos dans son enquête.
On peut reconnaître la volonté des autorités locales de tenter d’inverser cette tendance en se mobilisant, depuis des mois, à travers, par exemple, la mise en place de centres de préparation aux Jeux, d’animations, ou encore la préparation d’espaces de supporters. L’association des départements à l’organisation du relais de la flamme s’inscrit dans cette démarche. Du moins pour ceux – ils sont soixante-quatre – qui ont choisi de le faire.
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