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Aurélien Delavaud
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Trop habitué à se déplacer dans voiture ou rester dans les limites de l’agglomération, l’habitant d’Elbeuf ? C’est en tout cas ce que pense Djoudé Merabet, le maire de la ville.
Un sujet qu’il a « identifié depuis des années » et pour lequel il entend se battre, « pour laattractivité du territoire “.
Une journée pour la mobilité
C’est pourquoi la Ville et ses partenaires, comme la Mission locale, le Réseau astuce, l’atelier Cicérone et France travail, ont travaillé ensemble pour élaborer un journée thématique nommée « Des solutions de mobilité à ma portée, j’y vais ! » Prévue le jeudi 19 septembre 2024, la journée s’organisera en deux temps.
La matinée est destinée à tous les publics et l’après-midi particulièrement aux jeunes. Les gens ne sont pas suffisamment informés de tous les modes de transport, mais aussi des aides qui leur sont proposées !
Dès le matin, un peu village de divertissement tentera d’y remédier, sur la place de la Libération, avec une initiation au vélo électrique, à la sécurité routière, etc.
« Il y aura aussi quatre groupes qui testeront la possibilité de se rendre chez un employeur potentiel en utilisant différents moyens de transport. Il faut déconstruire et montrer qu’il est possible de se déplacer en toute sécurité pour un emploi ou une formation », explique Marylin Vatin, coordinatrice en insertion sociale et professionnelle. « Une fois testé, ça enlève les craintes ! »
Par exemple, un groupe se déplacera en vélo électrique jusqu’à Renault Cléon et un autre prendra le bus pour se rendre à l’agence d’intérim Randstad située à proximité du Zénith de Rouen.
Supprimer un frein à l’emploi
L’après-midi, la journée se poursuivra à La Structure, sur le cours Carnot, avec de nouveaux ateliers et stands d’information, notamment sur le covoiturage ou encore l’apprentissage de la lecture correcte d’une carte.
Si mettre en avant tous ces modes de transport peut aider certains à retrouver un emploi, David Pichard, le directeur de la Mission locale d’Elbeuf, souhaite que le problème soit vu dans les deux sens : « Nos gros employeurs commencent tôt, comme 4 heures du matin chez Renault ou 5 heures du matin chez Carrefour… Pour beaucoup de jeunes, c’est déjà long ! Nous voulons aussi montrer aux acteurs de la mobilité les besoins des demandeurs d’emploi. »
A travers toutes ces activités, les différents partenaires souhaitent également dissiper l’idée selon laquelle un jeune qui ne travaille pas est forcément paresseux. Mais ils souhaitent pouvoir l’accompagner pour lever les éventuels obstacles psychologiques, financiers ou logistiques et le sortir de sa zone de confort.
Pour ceux qui ont besoin du permis de conduire, la ville d’Elbeuf travaille au déploiement d’une nouvelle aide financière pour le financer, en échange de quelques heures de travail pour la collectivité ou une association, qu’elle devrait présenter prochainement.
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