SouAaG Paris : la mode et son empreinte positive avec Souaad Gargari

Une fusion harmonieuse entre l’élégance parisienne intemporelle et une touche très audacieuse mettant en valeur le savoir-faire traditionnel marocain. Souaad Gargari utilise des matières upcyclées pour ses collections au style intemporel, inspiré par la femme. Chic, éco-responsable et élégant, naturellement.

LLa création, pour moi, est une manière de jouir de la liberté. C’est une liberté de penser, d’exprimer notre vision, notre perception du monde. C’est une liberté non palpable. La création ne peut pas être mesurée et elle n’a pas de prix. C’est vraiment quelque chose d’intangible, d’intangible et de sacré.

“ J’ai enregistré la marque SouAaG. J’ai pris la base de mon prénom, puis la première lettre de mon nom, pour créer SouAaG », explique Souaad Gargari, styliste, fondatrice de SouAaG Paris et entrepreneur de mode.

Souaad Gargari est née dans le nord de la France. Elle grandit au centre du pays, en Corrèze, dans une famille modeste, avant d’étudier le commerce, puis de rejoindre un grand groupe comme directrice commerciale. Elle y a exercé pendant plus de 15 ans.

Le dessin a toujours accompagné ce designer franco-marocain. Elle y est revenue à un moment où elle avait l’impression d’avoir atteint un plafond de verre dans sa carrière. Souaad Gargari revient donc à ses fondamentaux : le dessin et l’envie de réussir seule. En 2014, à 35 ans, elle suit une formation de styliste. En 2017, elle dépose sa marque. Entre 2017 et 2019, elle expose ses collections dans des boutiques éphémères. Ensuite, elle se consacre à temps plein dans la mode en tant que styliste et chef d’entreprise.

” Lorsque j’ai créé la marque, immédiatement et sans me poser de questions, j’avais une démarche éthique et responsable, dans la mesure où le marché du textile est déjà le marché le plus polluant au monde et qu’il existait déjà beaucoup de stocks, de tissus, en sommeil. actions. Quand j’ai créé mes premières créations, je fouinais, je cherchais des pièces, des tissus qui existaient déjà dans des entrepôts qui récupèrent des tissus qui viennent de partout. Je travaille donc toujours avec des pièces qui ont été fabriquées et qui ne sont plus utilisées et utilisables. Je sélectionne les meilleurs matériaux pour certaines de mes créations. C’est toujours du bon sens et dans les circuits courts. »

” Je fusionne le meilleur des savoir-faire de mes deux cultures, à savoir la France et le Maroc. Je suis française, j’habite en France, je travaille avec des collaborateurs français, j’ai des artisans, des créateurs de mode français. Mon modéliste est français. Ils vivent tous à Paris. Pour moi, c’est du bon sens. Et puis, l’artisanat marocain, c’est toute l’âme, c’est tout l’univers, l’ADN de SouAaG, c’est-à-dire que ce sont mes inspirations, ce sont mes racines aussi. Je suis d’origine marocaine, je suis d’origine berbère, donc il y a beaucoup de choses que j’ai vu fabriquer depuis que je suis petite. C’est un héritage ancestral que je souhaite réintégrer dans notre dressing contemporain et c’est tout à fait possible. »

Souaad Gargari, avec SouAaG Paris, s’adresse aux femmes avec un message d’émancipation. ” A travers ma vie, mes expériences et mon passé, j’ai voulu aider les femmes, leur donner la force de s’émanciper et aider les femmes à être indépendantes, autonomes. C’est une marque qui aide les femmes à gagner en confiance et en assurance, avec des pièces upcyclées qui combinent des univers très forts et responsabilisants. Il donne également du travail aux femmes qui vivent de ce métier. Par exemple, aux artisans du Maroc qui grâce à la confection de ces tresses peuvent vivre et former des voisins, ce qui leur permet de travailler collectivement et de créer un réseau professionnel qui leur permet de s’émanciper. »

« Pour la France, c’est la recherche. J’essaie de m’entourer, autant que possible, d’artisans qui ont des valeurs éthiques comme les miennes. Il est important de sentir que les couturières sont bien traitées et respectées, car le secteur de la couture est très dur. Il y a des horaires de travail qui sont très larges. Pour moi en tout cas, il est important qu’ils aient du travail, bien sûr, mais pas au détriment de leur vie de famille. »

Souaad Gargari aime travailler l’art marocain ancestral des passementeries, galons et boutons en fils de soie ornent ses collections et révèlent l’élégance à la française, pour consommer autrement. ” La jeune génération est beaucoup plus sensible et consciente de l’avenir de notre planète et de cette nécessité de consommer différemment, notamment en matière de textile. Ils sont beaucoup plus sensibles que les générations plus âgées. Ce que je développe comme ajustement, c’est le confort. »

“ J’ai travaillé pendant deux ans au développement technique de mes costumes pour qu’ils soient très élégants et très confortables. Mes clients ont généralement plus de 30 ou 35 ans, ceux qui achètent le plus ont la cinquantaine. Ils ont également atteint un niveau social assez confortable. Mais c’est avant tout le confort qui prime, mais il y a toujours ce besoin d’élégance. Il est donc important d’allier confort et élégance. »

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