Une hausse des prix liée à la taxe streaming
Depuis mardi 28 mai, les abonnés français de Spotify doivent faire face à une augmentation de prix. Le prix de l’abonnement Premium passe de 10,99 euros à 11,12 euros par mois. L’abonnement familial a augmenté de 22 centimes pour atteindre 18,21 euros, tandis que le forfait étudiant a augmenté à 6,06 euros, soit une hausse de 7 centimes. Cette décision fait suite à l’adoption par le Parlement français d’une « taxe streaming » dans le cadre du budget 2024.
La taxe streaming, mise en place pour financer le Centre national de la musique (CNM), impose aux plateformes de streaming musical une contribution de 1,2% de leur chiffre d’affaires en France. Créé en 2020, le CNM a pour objectif de soutenir la filière musicale française à l’instar du CNC pour le cinéma. En conséquence, Spotify a déclaré qu’il n’avait d’autre choix que de répercuter cette taxe sur ses utilisateurs français.
Une situation économique complexe pour Spotify
La plateforme, qui comptait 236 millions d’utilisateurs payants dans le monde au 31 décembre, a enregistré une perte globale de 532 millions d’euros l’année dernière.. Depuis sa création, Spotify n’a jamais réussi à être rentable sur une année entière. Face à la nouvelle taxe, la société suédoise a d’abord réduit son soutien aux festivals français comme les Francofolies et le Printemps de Bourges, ainsi que certains budgets marketing.
La stratégie de Spotify ne consiste pas à réduire le montant versé aux ayants droit français (éditeurs, labels, auteurs), mais à ajuster le prix des abonnements. En novembre dernier, la plateforme annonçait un changement dans le calcul de la rémunération des artistes pour mieux promouvoir la création, promettant environ 1 milliard de dollars de revenus supplémentaires aux artistes émergents et professionnels au cours des cinq prochaines années. En 2023, Spotify a versé 253 millions d’euros aux ayants droit français contre 225 millions en 2022.
Conséquences pour les utilisateurs français
La hausse des tarifs pourrait avoir des répercussions sur le nombre d’abonnés en France. Selon une étude annuelle du cabinet Bearing Point sur la dynamique des abonnements français aux offres culturelles numériques, la tendance inflationniste commence à se faire sentir dans ce secteur. Cette situation pourrait pousser certains utilisateurs à se désinscrire en cas de nouvelle hausse des prix. Le Syndicat national de l’édition phonographique (Snep) souligne déjà que la croissance du nombre d’abonnés aux services payants en France est l’une des plus faibles parmi les principaux marchés de l’industrie musicale, avec un taux de pénétration de seulement 16 %.
Spotify espère que cette légère hausse de 1,2% n’affectera pas significativement sa base d’utilisateurs en France. Toutefois, le risque d’un ralentissement de la croissance du nombre d’abonnés reste présent. « Le modèle économique de Spotify repose sur un équilibre fragile, et toute variation de prix doit être soigneusement calculée pour éviter les pertes d’utilisateurs », explique un porte-parole de la plateforme.
Un enjeu pour l’avenir du streaming musical en France
La nouvelle taxe sur le streaming et la hausse des tarifs suscitent des interrogations sur l’avenir du streaming musical en France. Les plateformes devront trouver un équilibre entre financement de l’industrie musicale française et satisfaction des utilisateurs.. Pour Spotify, cela pourrait signifier des ajustements continus de ses stratégies tarifaires et marketing afin de maintenir sa position sur le marché français.
Les résultats de cette initiative seront observés de près par l’industrie musicale mondiale, à la recherche de solutions pour une répartition équitable des revenus entre les plateformes, les artistes et les consommateurs.
Une hausse des prix liée à la taxe streaming
Depuis mardi 28 mai, les abonnés français de Spotify doivent faire face à une augmentation de prix. Le prix de l’abonnement Premium passe de 10,99 euros à 11,12 euros par mois. L’abonnement familial a augmenté de 22 centimes pour atteindre 18,21 euros, tandis que le forfait étudiant a augmenté à 6,06 euros, soit une hausse de 7 centimes. Cette décision fait suite à l’adoption par le Parlement français d’une « taxe streaming » dans le cadre du budget 2024.
La taxe streaming, mise en place pour financer le Centre national de la musique (CNM), impose aux plateformes de streaming musical une contribution de 1,2% de leur chiffre d’affaires en France. Créé en 2020, le CNM a pour objectif de soutenir la filière musicale française à l’instar du CNC pour le cinéma. En conséquence, Spotify a déclaré qu’il n’avait d’autre choix que de répercuter cette taxe sur ses utilisateurs français.
Une situation économique complexe pour Spotify
La plateforme, qui comptait 236 millions d’utilisateurs payants dans le monde au 31 décembre, a enregistré une perte globale de 532 millions d’euros l’année dernière.. Depuis sa création, Spotify n’a jamais réussi à être rentable sur une année entière. Face à la nouvelle taxe, la société suédoise a d’abord réduit son soutien aux festivals français comme les Francofolies et le Printemps de Bourges, ainsi que certains budgets marketing.
La stratégie de Spotify ne consiste pas à réduire le montant versé aux ayants droit français (éditeurs, labels, auteurs), mais à ajuster le prix des abonnements. En novembre dernier, la plateforme annonçait un changement dans le calcul de la rémunération des artistes pour mieux promouvoir la création, promettant environ 1 milliard de dollars de revenus supplémentaires aux artistes émergents et professionnels au cours des cinq prochaines années. En 2023, Spotify a versé 253 millions d’euros aux ayants droit français contre 225 millions en 2022.
Conséquences pour les utilisateurs français
La hausse des tarifs pourrait avoir des répercussions sur le nombre d’abonnés en France. Selon une étude annuelle du cabinet Bearing Point sur la dynamique des abonnements français aux offres culturelles numériques, la tendance inflationniste commence à se faire sentir dans ce secteur. Cette situation pourrait pousser certains utilisateurs à se désinscrire en cas de nouvelle hausse des prix. Le Syndicat national de l’édition phonographique (Snep) souligne déjà que la croissance du nombre d’abonnés aux services payants en France est l’une des plus faibles parmi les principaux marchés de l’industrie musicale, avec un taux de pénétration de seulement 16 %.
Spotify espère que cette légère hausse de 1,2% n’affectera pas significativement sa base d’utilisateurs en France. Toutefois, le risque d’un ralentissement de la croissance du nombre d’abonnés reste présent. « Le modèle économique de Spotify repose sur un équilibre fragile, et toute variation de prix doit être soigneusement calculée pour éviter les pertes d’utilisateurs », explique un porte-parole de la plateforme.
Un enjeu pour l’avenir du streaming musical en France
La nouvelle taxe sur le streaming et la hausse des tarifs suscitent des interrogations sur l’avenir du streaming musical en France. Les plateformes devront trouver un équilibre entre financement de l’industrie musicale française et satisfaction des utilisateurs.. Pour Spotify, cela pourrait signifier des ajustements continus de ses stratégies tarifaires et marketing afin de maintenir sa position sur le marché français.
Les résultats de cette initiative seront observés de près par l’industrie musicale mondiale, à la recherche de solutions pour une répartition équitable des revenus entre les plateformes, les artistes et les consommateurs.