Stellantis cherche un successeur à Carlos Tavarès

Qui remplacera Carlos Tavares ? Stellantis a lancé un processus de succession pour son PDG dont le mandat se termine début 2026, comme prévu “normale” Le constructeur automobile franco-italo-américain a indiqué lundi soir qu’il souhaitait “s’imposer” dans un groupe de cette taille, confirmant une information de Bloomberg. Selon l’agence, le président de Stellantis, John Elkann, cherche un successeur au PDG Carlos Tavarès, mais n’a pas de projet immédiat de changement à la tête du constructeur.

Une réunion du conseil d’administration « planifié de longue date » Une réunion aura lieu début octobre au siège américain du groupe à Auburn Hills, près de Détroit, avec cette question à l’ordre du jour, a indiqué à l’AFP un responsable du groupe. « À un peu plus d’un an de la fin d’un contrat de cinq ans signé en janvier 2021, il est tout à fait normal qu’un conseil d’administration se penche sur le sujet avec l’anticipation nécessaire compte tenu de l’importance du poste, sans que cela ne présage des discussions futures. »a indiqué le groupe dans un bref communiqué à l’AFP.

Ralentissement des ventes en Amérique du Nord

Selon Bloomberg, le président du groupe John Elkann serait de plus en plus mécontent de la situation commerciale en Amérique du Nord, où les ventes ralentissent fortement. M. Tavarès lui-même avait concédé fin juillet que Stellantis traversait une période difficile. « période de transition très turbulente » et qu’il s’attendait à un rebond au second semestre. Stellantis, qui produit aussi bien Chrysler que Citroën, Fiat, Jeep, Dodge, Lancia, Opel, Peugeot, Ram et Vauxhall, a publié en juillet des résultats semestriels en forte baisse, handicapés notamment par une chute de 18% des ventes en Amérique du Nord, la machine à cash du groupe.

Le fabricant a également fait face « pénuries temporaires de production, dues à une période transitoire de renouvellement » de certains de ses modèles phares, comme le pick-up Ram 1500 et le SUV Peugeot 3008. Son bénéfice net au premier semestre s’est établi à 5,6 milliards d’euros, en baisse de 48% par rapport au bénéfice record de 10,9 milliards réalisé début 2023.