Les patrons de la RFU sont déterminés à soutenir Borthwick et son assistant, Kevin Sinfield, sur le long terme, dans le but d’apporter stabilité et continuité à la configuration anglaise.
L’Angleterre devrait atteindre les quarts de finale après avoir éliminé l’Argentine 27-10 à Marseille samedi dernier, mais même un effondrement ne signifierait probablement pas la fin de Borthwick.
L’entraîneur-chef a développé un environnement plus ouvert et inclusif, dans lequel les joueurs se sentent plus à l’aise dans leur être eux-mêmes sans compromettre les conditions difficiles requises pour améliorer leur rugby.
Borthwick et Sinfield ont été installés jusqu’à la fin de la Coupe du monde 2027, et les chefs de la RFU souhaitent s’en tenir au plan prudent consistant à permettre au duo de mettre en place des stratégies à long terme avec l’équipe de test. Même si ce soutien n’est pas solide, il existe une opinion largement répandue selon laquelle le duo d’entraîneurs anglais méritera un cycle complet de Coupe du monde pour construire l’équipe.
L’Angleterre a perdu six de ses neuf premiers matches sous Borthwick, mais la victoire d’ouverture contre l’Argentine a apaisé certains nerfs, et l’Angleterre devra négocier des affrontements avec le Japon, le Chili et les Samoa pour atteindre les huitièmes de finale.
En sécurité au travail : RFU ne licenciera pas Steve Borthwick même en cas d’échec de la Coupe du monde
/ Getty ImagesOn ne pense pas que l’avenir de Borthwick soit lié à celui de Bill Sweeney, le directeur général de la RFU ayant enduré 12 mois difficiles à travers la saga Eddie Jones et le fiasco du jeu communautaire.
Sweeney espère une solide performance de l’Angleterre en Coupe du monde pour redonner du poids à son mandat, après avoir mis beaucoup en jeu en renversant Jones à seulement neuf mois du tournoi. L’ancien directeur général de la BOA a laissé dériver le règne de l’Angleterre de Jones après plusieurs années de contre-performance, pour ensuite le limoger neuf matches seulement avant la Coupe du monde.
La RFU n’a pas pu empêcher Jones d’assumer ensuite le rôle d’entraîneur-chef auprès de l’Australie, rival de l’Angleterre, qui reste un adversaire potentiel en quart de finale en France. L’absence de clause de non-concurrence dans le contrat de Jones remontait à sa nomination en 2015 par Ian Ritchie, alors PDG. L’Angleterre a eu amplement l’occasion de modifier ces conditions, mais elle n’a pas réussi à le faire.
Sweeney a insisté sur le fait que ce serait un « grand jour » si l’Angleterre affrontait l’Australie de Jones en huitièmes de finale de cette Coupe du Monde lorsqu’il a nommé Borthwick en décembre. Mais à peine un mois plus tard, il faisait face à de nombreux appels à la démission de la part de voix dissidentes dans le jeu communautaire.
La RFU a annoncé un abaissement du niveau de plaquage jusqu’à la taille dans des directives communiquées à la hâte en janvier, pour ensuite s’excuser et modifier ce langage en sternum au milieu d’une stratégie confuse et précipitée concernant la sécurité des joueurs.
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