Une édition 2024 particulièrement tendue sur fond de guerre à Gaza
Depuis le début de l’année, les pétitions se multiplient pour réclamer l’exclusion d’Israël du concours de l’Eurovision, en raison du conflit entre l’Etat hébreu et le Hamas dans la bande de Gaza.
Fin mars, des candidats de neuf pays, dont le Suisse Nemo, l’un des favoris, ont appelé à un cessez-le-feu durable. Au début de l’année, mille cinq cents artistes suédois ont signé une tribune dans le journal Aftonbladet pour exiger l’exclusion du représentant d’Israël, Eden Golan, 20 ans, comme le rappelait alors notre correspondante Anne-Françoise Hivert.
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Des menaces ont été proférées contre le chanteur Eden Golan, que l’UER, l’organisation qui gère l’Eurovision, a condamnée. “Nous soutenons fermement la liberté d’expression et le droit d’exprimer des opinions dans une société démocratique, mais nous nous opposons fermement à toute forme d’abus en ligne, de discours de haine ou de harcèlement visant nos artistes ou toute personne associée au concours. “a-t-elle écrit dans un communiqué de presse.
Entre appels au boycott, manifestations pro-palestiniennes et pro-israéliennes, ainsi qu’un potentiel incendie du Coran, l’organisation de la finale du télécrochet à Malmö n’était pas loin de virer au cauchemar.
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