Emmanuel Macron se rend dans le Vercors mardi 16 avril pour un hommage inédit à ce maquis, « incarnation d’une France indissociable de la République », attaquée il y a exactement 80 ans par des milices françaises, avant un assaut final des troupes nazies. Le chef de l’État doit se rendre à Vassieux-en-Vercors, un petit village des montagnes de la Drôme entièrement détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.
Dès 14 heures, France 2 et franceinfo proposent un numéro spécial présenté par Jean-Baptiste Marteau avec Nathalie Saint-Cricq. Ils recevront sur le plateau Jean-Yves Le Naour, historien, Francis Ginsbourger, écrivain, Philippe Saint-André, ancien sélectionneur du XV de France dont le grand-père était résistant, et Gil Emprin, historien au Musée de la Résistance. Suivez notre diffusion en direct.
Un premier hommage présidentiel. Jamais jusqu’à présent un chef d’État en exercice ne s’est rendu officiellement dans le Vercors pour rendre hommage aux résistants. Une visite saluée par les maires de ces villages. Le général de Gaulle s’y rend en 1963, dans le cadre d’un voyage plus général dans la Drôme. L’ancien président Nicolas Sarkozy s’est quant à lui rendu dans une commune voisine, La Chapelle-en-Vercors, en 2009.
• Une région martyre. Considéré comme une « forteresse naturelle », le plateau du Vercors constitua un point d’appui pour les Alliés au moment du Débarquement. Le village de Vassieux servait à des parachutages d’hommes et de matériel, c’est pourquoi il fit l’objet d’une opération menée par les milices françaises entre le 16 et le 24 avril 1944. Mais cela n’entama en rien la détermination des maquisards. , quoiLa Wehrmacht réprime violemment à partir du 21 juillet. Si les combats s’arrêtent le 27 juillet, la répression se poursuit jusqu’au 3 août. Au total, des soldats allemands tuent 201 des 800 habitants du plateau. Sur les 4 000 combattants FFI, 639 ont perdu la vie.
• Le cycle mémoriel d’Emmanuel Macron. Cette visite du chef de l’Etat constitue la deuxième étape d’un long cycle d’hommages, initié au début du mois par le président sur le plateau des Glières, autre maquis décimé, et à la maison d’Izieu, où des enfants juifs étaient raflés par la Gestapo. Les 5, 6 et 7 juin, le président rendra hommage aux sacrifices des victimes civiles de la ville de Saint-Lô (Manche). Trois jours plus tard, il se rendra à Tulle (Corrèze) et Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), théâtre des exactions nazies. Emmanuel Macron a également encouragé l’organisation de “des milliers d’événements locaux”.
Emmanuel Macron se rend dans le Vercors mardi 16 avril pour un hommage inédit à ce maquis, « incarnation d’une France indissociable de la République », attaquée il y a exactement 80 ans par des milices françaises, avant un assaut final des troupes nazies. Le chef de l’État doit se rendre à Vassieux-en-Vercors, un petit village des montagnes de la Drôme entièrement détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.
Dès 14 heures, France 2 et franceinfo proposent un numéro spécial présenté par Jean-Baptiste Marteau avec Nathalie Saint-Cricq. Ils recevront sur le plateau Jean-Yves Le Naour, historien, Francis Ginsbourger, écrivain, Philippe Saint-André, ancien sélectionneur du XV de France dont le grand-père était résistant, et Gil Emprin, historien au Musée de la Résistance. Suivez notre diffusion en direct.
Un premier hommage présidentiel. Jamais jusqu’à présent un chef d’État en exercice ne s’est rendu officiellement dans le Vercors pour rendre hommage aux résistants. Une visite saluée par les maires de ces villages. Le général de Gaulle s’y rend en 1963, dans le cadre d’un voyage plus général dans la Drôme. L’ancien président Nicolas Sarkozy s’est quant à lui rendu dans une commune voisine, La Chapelle-en-Vercors, en 2009.
• Une région martyre. Considéré comme une « forteresse naturelle », le plateau du Vercors constitua un point d’appui pour les Alliés au moment du Débarquement. Le village de Vassieux servait à des parachutages d’hommes et de matériel, c’est pourquoi il fit l’objet d’une opération menée par les milices françaises entre le 16 et le 24 avril 1944. Mais cela n’entama en rien la détermination des maquisards. , quoiLa Wehrmacht réprime violemment à partir du 21 juillet. Si les combats s’arrêtent le 27 juillet, la répression se poursuit jusqu’au 3 août. Au total, des soldats allemands tuent 201 des 800 habitants du plateau. Sur les 4 000 combattants FFI, 639 ont perdu la vie.
• Le cycle mémoriel d’Emmanuel Macron. Cette visite du chef de l’Etat constitue la deuxième étape d’un long cycle d’hommages, initié au début du mois par le président sur le plateau des Glières, autre maquis décimé, et à la maison d’Izieu, où des enfants juifs étaient raflés par la Gestapo. Les 5, 6 et 7 juin, le président rendra hommage aux sacrifices des victimes civiles de la ville de Saint-Lô (Manche). Trois jours plus tard, il se rendra à Tulle (Corrèze) et Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), théâtre des exactions nazies. Emmanuel Macron a également encouragé l’organisation de “des milliers d’événements locaux”.