Il est très agréable de capturer des poissons, de les préparer selon nos aspirations puis de nourrir toute la table avec cette chair délectable.
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En plus de voir tout le monde s’amuser, le manieur de canne peut bomber le torse en racontant ses exploits et romantiser le tout à sa guise.
Un amortisseur
Le Guide de consommation des poissons de sport en eau douce, consultable sur le site www.environnement.gouv.qc.ca/eau/guide/presentation.htmnous dit ce qui suit.
Pour les poissons piscivores et insectivores, comme le grand corégone, l’omble de fontaine (truite mouchetée), la truite brune et arc-en-ciel, l’éperlan arc-en-ciel, le saumon atlantique, le poulamon et l’alose savoureuse, il n’y a aucune restriction de consommation dans les sites qui ne sont pas répertoriés dans le guide.
Lorsqu’on parle de spécimens benthivores, qui consomment des organismes vivants dans et sur le fond marin, comme les barbottes, les crapets, les esturgeons, les lottes, les meuniers et les perchaudes, vous ne devriez pas manger plus d’un repas de 230 grammes (8 onces avant la cuisson) par semaine. .
Ensuite, il y a les prédateurs qui dévorent les petits poissons, comme l’achigan, le brochet, le doré jaune, le maskinongé et le touladi (touladi). Pour ces piscivores, il ne faut pas consommer plus de deux repas par mois.
Exception
Si nous ne mangeons qu’occasionnellement de la chair de poisson, par exemple lors de sorties de pêche, le risque d’accumulation de contaminants dans l’organisme est quasi nul. On peut donc se régaler comme on veut, sans problème.
« Pour les personnes vulnérables, les jeunes enfants, les femmes planifiant une grossesse, les femmes enceintes et celles qui allaitent, il est recommandé d’éviter de consommer souvent les espèces les plus sujettes à la contamination, comme le doré jaune, le brochet, le touladi, l’achigan et le maskinongé », guide nous dit.
À envisager
Le mercure est largement répandu dans notre environnement. Il est naturellement présent dans la roche, l’air et l’eau. Malheureusement, il existe aussi d’importants rejets industriels qui s’accumulent dans les sédiments de certaines rivières ou de certains lacs. Brûler du pétrole, du pétrole, du charbon n’aide pas, tout comme plusieurs autres facteurs.
Cet ouvrage scientifique explique aussi que « la contamination des poissons varie selon plusieurs facteurs, comme l’espèce, l’âge et le lieu.
Les espèces piscivores, c’est-à-dire celles qui se nourrissent d’autres poissons, sont les plus contaminées. Pour une même espèce, les gros spécimens contiennent généralement une concentration de mercure plus élevée que les petits ».
Au total, plus de 1 200 sites de pêche ont été répertoriés au Québec. Prenez quelques minutes pour vérifier quelles sont les recommandations spécifiques pour ces plans d’eau situés aux quatre coins de la Belle Province.
Bonne pêche et bonne bouffe !
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