Le Slovène s’est élancé dimanche à plus de 30 kilomètres de l’arrivée, et a égalé le total de six Monuments remportés par Mathieu van der Poel, qui a terminé troisième de la course.
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Tadej Pogacar n’a pas besoin de l’élément de surprise. Le Slovène s’est envolé là où il était attendu, sur la Côte de la Redoute, laissant tomber tous ses adversaires à 34 kilomètres de l’arrivée pour remporter son sixième Monument, son deuxième Liège-Bastogne-Liège, dimanche 21 avril. Il s’est imposé devant Romain Bardet, avec presque deux minutes d’avance. Mathieu van der Poel, vainqueur du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix au début du printemps, n’a pas réussi à suivre les meilleurs mais a complété le podium en remportant le sprint du groupe battu.
Comme sur les Strade Bianche, où il a attaqué au Monte Sante Marie à 80 kilomètres de la ligne, Tadej Pogacar n’a guère prêté attention à la distance qu’il devrait parcourir seul au moment d’accélérer. Le double vainqueur du Tour de France a fait la différence au même endroit que Remco Evenepoel l’an dernier, sur la Côte de la Redoute, une portion de parcours décisive placée quelques kilomètres plus tôt que d’habitude. Il remporte Liège-Bastogne-Liège une deuxième fois, après son succès en 2021, et signe au passage la plus longue épopée victorieuse en solo sur la Doyenne au XXIe siècle.
Comme sur la Flèche Wallonne mercredi, où ils étaient cinq dans le top 10, les Français ont pesé sur la course. Ayant déjà débuté en compagnie de Romain Grégoire, Benoît Cosnefroy et Ben Healy dans la descente de la Redoute avant de se faire reprendre, Romain Bardet a une nouvelle fois profité du marquage des outsiders à l’approche de la finale pour prendre seul la deuxième place des Monuments les plus anciens. . Il avait déjà brillé sur les routes de Liège-Bastogne-Liège en 2018, terminant à la troisième place derrière Bob Jungels et Michael Woods. Aurélien Paret-Peintre et Valentin Madouas terminent respectivement 5ème et 7ème.
Ralenti par une chute alors qu’il était en queue du peloton à près de 100 kilomètres de l’arrivée, Mathieu van der Poel a fait preuve d’un calme olympien, se laissant ramener au fil des kilomètres par ses équipiers jusqu’à rejoindre le peloton. Le champion du monde n’avait alors pas les jambes pour disputer les ascensions successives, mais s’est montré patient et a fini par remporter le sprint du peloton de poursuite, terminant sur le podium pour son meilleur résultat sur l’épreuve.
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