TÉMOIGNAGE. À Vannes, Pablo, atteint d’autisme, rêve de faire du sport comme les autres adolescents.

« Déception, colère, tristesse… L’effet des Jeux Paralympiques est-il déjà terminé ? C’est avec ces mots que la Vannoise Anne Cadiou-Paugam a lancé un coup de gueule sur les réseaux sociaux il y a quelques jours. Son fils Pablo, 15 ans, atteint du syndrome de l’X fragile, est passionné de sport. Mais voilà, « A Vannes, on voit bien que lorsqu’un jeune a un handicap mental, c’est très compliqué de trouver un club qui puisse le prendre en charge. »

Dernier exemple en date : l’association d’athlétisme de Vannes. « Pablo a regardé les Jeux olympiques tout l’été. Il a adoré. Quand j’ai appelé le club, je suis tombé sur un entraîneur très sympathique et ouvert qui, m’a-t-il dit, a accepté de surfer sur la vague positive des Jeux paralympiques même s’il n’y a pas de section dans son association. »

« Il était hyper motivé »

Quelques jours plus tard, Pablo se retrouve sur la piste d’athlétisme pour une séance d’essai. « Il était super motivé. Sa séance d’une heure et demie a été dure car il a dû courir un kilomètre pour s’échauffer. Il a tenu bon. Il a tout essayé. C’était parfois compliqué car il a des problèmes de coordination, mais il n’a rien lâché. A tel point que le coach l’a invité par mail à venir…