Article haut de gamme,
Réservé aux abonnés
Le docteur Aurélie Godard, originaire de Douarnenez (Finistère), revient tout juste d’une deuxième mission dans la bande de Gaza, pour Médecins sans frontières. Elle raconte l’horreur quotidienne d’une catastrophe humanitaire.
-
Des Palestiniens quittent le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, avec des biens récupérés, après y être brièvement revenus pour vérifier leur maison, le 31 mai 2024. | OMAR AL-QATTA/AFP
Ouest de la France
Propos recueillis par Hugo DESHORS.
Modifié
Publié le
Aurélie Godard dit avoir vécu “enfer sur Terre”. Originaire de Douarnenez (Finistère), ce médecin de 42 ans, anesthésiste-réanimateur à l’hôpital d’Annecy (Haute-Savoie), revient d’une deuxième mission humanitaire dans la bande de Gaza. Du 7 avril au 23 mai 2024, elle a travaillé dans les centres de santé de Rafah et Khan Younès, pour Médecins sans frontières (MSF), entourée de 200 médecins, infirmiers, pharmaciens, etc.
Pouvez-vous décrire la situation sanitaire ?
Cela fait huit…