L’OM aime le vent chaud des confrontations européennes. Et son public encore plus. Jeudi 2 mai, dans une ambiance assourdissante, le Stade-Vélodrome et ses 64 771 spectateurs – dont plus de 2 500 Italiens – ont vécu une nouvelle grande soirée de Ligue Europa. Et tant pis si cette demi-finale aller face à l’Atalanta Bergame s’est soldée par un match nul frustrant (1-1), laissant l’entraîneur marseillais Jean-Louis Gasset à la charge. « un petit goût amer ».
Sortis après un long tour d’honneur, les joueurs olympiens ont tout donné et ont maintenu leurs chances de qualification pour la finale dans le nord de l’Italie jeudi 9 mai. Un match dont on connaît presque le nom de l’autre participant: l’ogre du Bayer Leverkusen, seule équipe européenne invaincue depuis le début de l’année, vainqueur dans l’autre demi-finale de la journée sur le terrain de l’AS Rome (0-2).
Septième de Ligue 1, où il est toujours en lice, à trois journées de la fin, après une hypothétique qualification européenne, le club phocéen mise beaucoup sur cette « petite » Coupe d’Europe, dont il a déjà atteint la finale en 2018. La saison de L’OM était chaotique. L’équipe a connu quatre entraîneurs différents, des blessures en cascade, des crises en coulisses. Dans ces conditions, être dans le dernier carré de la Ligue Europa est déjà un exploit. Mais lorsque l’arbitre allemand Daniel Siebert – excellent jeudi soir – démarre le match, la banderole – en anglais – que déploient les Ultras au pied du virage sud reflète la foi qui habite Marseille : « Bleu et blanc : apportez ces couleurs à Dublin ». Dublin, la capitale irlandaise où se jouera la finale le 22 mai.
L’égalisation de Chancel Mbemba
Existe-t-il une équipe dans l’histoire de l’OM aussi imprévisible que cet effectif 2023-2024 ? En presque cent vingt-cinq ans d’existence du club olympien, évidemment. Mais la troupe dirigée par Jean-Louis Gasset reste un modèle dans l’art de prévenir tout pronostic. Pierre-Emerick Aubameyang – 10 buts en 12 matches – a-t-il démontré jusqu’à présent une efficacité clinique en Ligue Europa ? Jeudi, le chouchou des supporters marseillais n’a converti aucune des cinq occasions franches qu’il s’est créées.
Chancel Mbemba a seulement confirmé à 11 heures que son ménisque douloureux lui permettait de jouer ? C’est lui, le défenseur central, qui ramène l’OM au score, après que l’infernal avant-centre italien Gian Luca Scamacca, aussi agressif qu’efficace, ait ouvert le score (0-1, 11).e), refroidissant l’atmosphère pendant un moment. Au 20e minute, sur un corner à deux, Mbemba reçoit le ballon de son capitaine, Geoffroy Kondogbia. Sa frappe de l’intérieur du pied heurte le poteau gauche du but italien avant de revenir (1-1). L’international congolais, qui, avec l’Argentin Leonardo Belardi, a tenu la défense marseillaise, aurait même pu inscrire un doublé en seconde période en reprenant de la tête un ballon qui traînait dans la surface (55e).e).
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L’OM aime le vent chaud des confrontations européennes. Et son public encore plus. Jeudi 2 mai, dans une ambiance assourdissante, le Stade-Vélodrome et ses 64 771 spectateurs – dont plus de 2 500 Italiens – ont vécu une nouvelle grande soirée de Ligue Europa. Et tant pis si cette demi-finale aller face à l’Atalanta Bergame s’est soldée par un match nul frustrant (1-1), laissant l’entraîneur marseillais Jean-Louis Gasset à la charge. « un petit goût amer ».
Sortis après un long tour d’honneur, les joueurs olympiens ont tout donné et ont maintenu leurs chances de qualification pour la finale dans le nord de l’Italie jeudi 9 mai. Un match dont on connaît presque le nom de l’autre participant: l’ogre du Bayer Leverkusen, seule équipe européenne invaincue depuis le début de l’année, vainqueur dans l’autre demi-finale de la journée sur le terrain de l’AS Rome (0-2).
Septième de Ligue 1, où il est toujours en lice, à trois journées de la fin, après une hypothétique qualification européenne, le club phocéen mise beaucoup sur cette « petite » Coupe d’Europe, dont il a déjà atteint la finale en 2018. La saison de L’OM était chaotique. L’équipe a connu quatre entraîneurs différents, des blessures en cascade, des crises en coulisses. Dans ces conditions, être dans le dernier carré de la Ligue Europa est déjà un exploit. Mais lorsque l’arbitre allemand Daniel Siebert – excellent jeudi soir – démarre le match, la banderole – en anglais – que déploient les Ultras au pied du virage sud reflète la foi qui habite Marseille : « Bleu et blanc : apportez ces couleurs à Dublin ». Dublin, la capitale irlandaise où se jouera la finale le 22 mai.
L’égalisation de Chancel Mbemba
Existe-t-il une équipe dans l’histoire de l’OM aussi imprévisible que cet effectif 2023-2024 ? En presque cent vingt-cinq ans d’existence du club olympien, évidemment. Mais la troupe dirigée par Jean-Louis Gasset reste un modèle dans l’art de prévenir tout pronostic. Pierre-Emerick Aubameyang – 10 buts en 12 matches – a-t-il démontré jusqu’à présent une efficacité clinique en Ligue Europa ? Jeudi, le chouchou des supporters marseillais n’a converti aucune des cinq occasions franches qu’il s’est créées.
Chancel Mbemba a seulement confirmé à 11 heures que son ménisque douloureux lui permettait de jouer ? C’est lui, le défenseur central, qui ramène l’OM au score, après que l’infernal avant-centre italien Gian Luca Scamacca, aussi agressif qu’efficace, ait ouvert le score (0-1, 11).e), refroidissant l’atmosphère pendant un moment. Au 20e minute, sur un corner à deux, Mbemba reçoit le ballon de son capitaine, Geoffroy Kondogbia. Sa frappe de l’intérieur du pied heurte le poteau gauche du but italien avant de revenir (1-1). L’international congolais, qui, avec l’Argentin Leonardo Belardi, a tenu la défense marseillaise, aurait même pu inscrire un doublé en seconde période en reprenant de la tête un ballon qui traînait dans la surface (55e).e).
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