Thuram et Pavard irréprochables, Hernandez impuissant… Les hauts et les flops du derby

HAUTS

Benjamin Pavard, infranchissable

Une nouvelle fois, Benjamin Pavard s’est montré indispensable dans la défense à trois de l’Inter, lundi soir, lors de la victoire contre l’AC Milan (1-2). Une victoire synonyme de 20e sacre pour les Nerazzurri. Il a bloqué tous les ballons aériens vers Leao mais surtout, il a su contrecarrer chaque fois que les attaquants milanais voulaient le dépasser. Ses tacles sur attaques rapides ont tous été décisifs et de grande classe, que ce soit sur Leao (27e et 45e), sur Hernandez (63e) ou encore face à Okafor en fin de match (89e). Cerise sur le gâteau, c’est qu’il dévie le ballon vers Acerbi pour ouvrir le score (19e)

Marcus Thuram a tout fait

Quelle performance de l’attaquant ! Souvent seul lors des relances de l’Inter, il a toujours joué avec justesse. Sa qualité de conversation avec le ballon amène le corner sur lequel Acerbi ouvre le score (19e) mais aussi la sérénité lorsque l’Inter se retrouve dans une situation difficile (84e). Lorsque les espaces se sont ouverts, il a su jouer vite vers le but à l’image de l’action ramenant son poteau (38e) ou sur son but, où il a recyclé une passe manquée, revenue dans ses pieds (48e).

Nicolo Barella indestructible et indispensable

L’homme des transitions pour l’Inter. Ballon au pied, il a créé la panique au centre du jeu (37e), et ses passes ont été tout aussi décisives. Son dégagement de ballon pour Dimarco (44e) méritait mieux, tout comme sa passe un peu plus tôt pour Thuram qui aurait pu être gagnant (38e). Sa sortie à la 77e minute a changé le sort du match. L’Inter n’arrivait plus à mettre le pied sur le ballon et concédait de nombreuses occasions.

flops

Theo Hernandez, les nerfs à vif

L’arrière français est resté réduit au silence. Très nerveux dès le début du match (10e et 23e), il n’a pas réussi à faire la différence sur son côté gauche (celui de Pavard) hormis quelques centres. Sa perte de balle aurait pu coûter cher sur l’inévitable raté de Martinez (25e). Il conclut son match par une expulsion (90+4), symbole d’un match incontrôlé.

Fikayo Tomori enflamme sa propre surface

Son but en fin de match a amélioré sa performance globale mais il a donné plusieurs fois des ballons de but aux attaquants intérieurs. Tout d’abord, il s’est laissé berner par le contre-appel de Martinez sur la première frappe du match (8^e). Il se coordonne mal à la 25e et laisse libre Martinez, qui aurait dû donner deux buts d’avance à l’Inter. Surtout, il est tout proche d’offrir une passe décisive à Mkhitaryan (41e).^e) sur une relance complètement manquée.

La performance globale de l’AC Milan

D’une manière générale, la performance des finalistes de Serie A a été décevante. Hormis les 10 dernières minutes folles où les Rossonerri ont su se projeter après les nombreuses sorties Nerazzurri, ils ont été mangés. Offensivement, ils n’ont trouvé aucun espace, le pressing s’est décousu au fil des minutes, la défense a été débordée… Un match à oublier. C’est le 4ème match consécutif sans victoire des joueurs de Pioli.