Pour enfin goûter à l’or paralympique, Timothée Adolphe devra pousser jusqu’à Los Angeles en 2028. A Paris, le sprinteur français malvoyant a encore ajouté deux nouvelles médailles d’argent à sa collection, qui s’élève désormais à trois. Mais si « le guépard blanc » peut regretter sa défaite sur le tour de piste – deuxième du 400 m dimanche -, il n’a pas grand-chose à se reprocher dans la ligne droite. Après s’être effondré quatre jours plus tôt, son attitude était bien moins émue jeudi 5 septembre, après sa deuxième place dans la compétition.
Le Parisien a terminé à la deuxième place du 100 m en 11.05 secondes, devant le détenteur du record du monde et champion en titre, le Grec Athanasios Ghavelas, en 11.02 secondes, effaçant le meilleur temps de la saison de Timothée Adolphe – qu’il a égalé jeudi. Le Chinois Di Dongdong a pris la troisième place (en 11.08 secondes).
Émoussé par les trois courses de plus que son rival Ghavelas – multiplication des épreuves oblige –, il lui manquait un peu de jus : “ On manque un peu de rythme. J’ai trois tours de 400 m dans les jambes. Il y a un peu de fatigue, ne nous mentons pas.”le Français a reconnu.
Le double médaillé paralympique 2024 a néanmoins pu profiter une dernière fois de l’ambiance du Stade de France, en effectuant un tour d’honneur et en rencontrant le président Emmanuel Macron. “ Il y a de la frustration mais, en même temps, on avait envie d’en profiter car on ne retrouvera plus un public aussi chaleureux”il a réagi.
Sur 100 m, Timothée Adoplphe fait équipe avec un nouveau guide, Charles Renard, capable de courir en 10,53 secondes en solitaire sur la ligne droite. Mi-août, le double médaillé paralympique aux Jeux de Paris décrivait Monde ce qu’il attend d’un bon guide : « Il faut savoir prendre du recul par rapport à soi-même, écouter ses ressentis et ceux de son partenaire pour établir une synchronisation. » Jusqu’à créer une foulée commune, celle du pourpoint.
« Un meilleur record mondial ne donne pas de médaille »
En 2024, Timothée Adolphe et Charles Renard avaient déjà couru en 11,05 secondes, soit la meilleure performance mondiale de l’année jusqu’ici. A quelques semaines de l’échéance paralympique, le sprinteur français affichait un mélange de confiance et de prudence. « On est proche de repasser sous les onze secondes. Cela donne de bonnes indications et c’est cool pour un duo récentil a analysé. Mais être numéro un mondial ne donne pas une longueur d’avance sur les médailles : il faut confirmer le jour J.
Au-delà de l’aspect sportif, Timothée Adolphe avait profité, en juin, de la caisse de résonance offerte par les Jeux en France pour faire entendre son combat pour l’accessibilité. Il s’était exprimé publiquement à la suite d’un énième refus d’un chauffeur de taxi – pourtant prévenu lors de la réservation – de le prendre avec son chien-guide, Thor. « Parfois, j’ai huit annulations à la dernière minute, quand les chauffeurs me voient avec lui »il était indigné.
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Pour enfin goûter à l’or paralympique, Timothée Adolphe devra pousser jusqu’à Los Angeles en 2028. A Paris, le sprinteur français malvoyant a encore ajouté deux nouvelles médailles d’argent à sa collection, qui s’élève désormais à trois. Mais si « le guépard blanc » peut regretter sa défaite sur le tour de piste – deuxième du 400 m dimanche -, il n’a pas grand-chose à se reprocher dans la ligne droite. Après s’être effondré quatre jours plus tôt, son attitude était bien moins émue jeudi 5 septembre, après sa deuxième place dans la compétition.
Le Parisien a terminé à la deuxième place du 100 m en 11.05 secondes, devant le détenteur du record du monde et champion en titre, le Grec Athanasios Ghavelas, en 11.02 secondes, effaçant le meilleur temps de la saison de Timothée Adolphe – qu’il a égalé jeudi. Le Chinois Di Dongdong a pris la troisième place (en 11.08 secondes).
Émoussé par les trois courses de plus que son rival Ghavelas – multiplication des épreuves oblige –, il lui manquait un peu de jus : “ On manque un peu de rythme. J’ai trois tours de 400 m dans les jambes. Il y a un peu de fatigue, ne nous mentons pas.”le Français a reconnu.
Le double médaillé paralympique 2024 a néanmoins pu profiter une dernière fois de l’ambiance du Stade de France, en effectuant un tour d’honneur et en rencontrant le président Emmanuel Macron. “ Il y a de la frustration mais, en même temps, on avait envie d’en profiter car on ne retrouvera plus un public aussi chaleureux”il a réagi.
Sur 100 m, Timothée Adoplphe fait équipe avec un nouveau guide, Charles Renard, capable de courir en 10,53 secondes en solitaire sur la ligne droite. Mi-août, le double médaillé paralympique aux Jeux de Paris décrivait Monde ce qu’il attend d’un bon guide : « Il faut savoir prendre du recul par rapport à soi-même, écouter ses ressentis et ceux de son partenaire pour établir une synchronisation. » Jusqu’à créer une foulée commune, celle du pourpoint.
« Un meilleur record mondial ne donne pas de médaille »
En 2024, Timothée Adolphe et Charles Renard avaient déjà couru en 11,05 secondes, soit la meilleure performance mondiale de l’année jusqu’ici. A quelques semaines de l’échéance paralympique, le sprinteur français affichait un mélange de confiance et de prudence. « On est proche de repasser sous les onze secondes. Cela donne de bonnes indications et c’est cool pour un duo récentil a analysé. Mais être numéro un mondial ne donne pas une longueur d’avance sur les médailles : il faut confirmer le jour J.
Au-delà de l’aspect sportif, Timothée Adolphe avait profité, en juin, de la caisse de résonance offerte par les Jeux en France pour faire entendre son combat pour l’accessibilité. Il s’était exprimé publiquement à la suite d’un énième refus d’un chauffeur de taxi – pourtant prévenu lors de la réservation – de le prendre avec son chien-guide, Thor. « Parfois, j’ai huit annulations à la dernière minute, quand les chauffeurs me voient avec lui »il était indigné.
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