Tony Estanguet reçoit une standing ovation à la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques, contrairement à Emmanuel Macron

PARIS JO – Un véritable triomphe. Le président du comité d’organisation des Jeux Olympiques 2024 Tony Estanguet a reçu une standing ovation lors de la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques ce dimanche 8 septembre, au cours de laquelle il a prononcé son dernier discours.

Outre les nombreux applaudissements nourris, son prénom a été scandé à son arrivée au Stade de France. Une fois assis à son pupitre, Tony Estanguet a commencé son discours avec un grand sourire mais a dû s’interrompre brièvement face aux acclamations du public.

Changement radical d’ambiance par rapport à l’accueil réservé à Emmanuel Macron. Lorsque le chef de l’Etat est apparu à la tribune quelques minutes avant le discours de Tony Estanguet, des applaudissements mais aussi des huées ont retenti comme vous pouvez l’entendre ci-dessous.

« Cet été où la France était heureuse »

« Personne ne veut que ces jeux se terminent »a déclaré Tony Estanguet dans son discours, célébrant « un été historique » dont « Le souvenir restera gravé en nous. Cet été où les gens se parlaient, cet été où la France était heureuse, cet été, la France avait rendez-vous avec l’Histoire, et elle a répondu. » il a continué.

« Nous avons retrouvé notre héritage, notre créativité, notre capacité à accomplir de grandes choses. Nous avons retrouvé notre joie de vivre, notre impertinence parfois et surtout toute cette énergie positive qui explosait dans les tribunes », a poursuivi l’ancien champion olympique de canoë, affirmant que « Paris 2024 a été le défi de sa vie, le plus grand, le plus beau ».

Et pour se réjouir : « Ces Jeux auront été une rencontre entre notre pays et lui-même. La France qui sourit, qui s’aime, dont on est fier, la France de tous les records : record de médailles, de spectateurs, d’audience, d’ambiance, “Allez les Bleus”. » A la fin de son discours, Tony Estanguet a de nouveau été chaleureusement applaudi, une dernière fois.

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