Top 14 – Section Paloise : Des partisans de l’Usap visés pour violences et dégâts au Hameau

« Il y a eu des échauffourées entre spectateurs et un agent de sécurité a été blessé. C’est intolérable, inacceptable, cela ne correspond pas aux valeurs de ce sport», explique Pierre Lahore, directeur général de la Section. Les provocations seraient venues des deux camps avant que la situation ne dégénère, sur fond d’alcool. A ces violences s’ajoutent les visiteurs catalans qui sont visés par des dégâts matériels. « Ils ont arraché des câbles qui devaient servir à la scénographie et aux animations lumineuses de la cérémonie des starters (en fin de match, NDLR). Nous n’avons pas pu faire ce qui était prévu », confie le PDG béarnais.

Pas de décision avant mercredi prochain

De ce fait, le club a porté plainte contre X pour ces actes de vandalisme et la blessure subie par le steward, sans oublier de contacter la Ligue Nationale de Rugby. Il y a 8 jours, le président de la LNR René Bouscatel a adressé une lettre aux clubs du Top 14 pour les assurer que face aux dérives, la Ligue s’associerait à eux et se montrerait intransigeante face à d’éventuelles dérives. La commission de discipline devrait donc se prononcer sur ces incidents. Si tel est le cas, ce ne sera pas avant mercredi prochain, le temps que le dossier, éventuellement complété par un rapport des arbitres ou du représentant fédéral désigné pour le match, soit instruit.

Forts de leurs bonnes relations, les dirigeants palois ont prévenu leurs homologues perpignanais de ces plaintes et saisines, ce qu’ils ont visiblement compris. Il faut dire que les supporters catalans n’en sont pas à leur coup d’essai, déjà condamnés à deux reprises pour “troubles et perturbations provoqués dans l’enceinte sportive” : la première après que l’arbitre Jérémy Rozier, insulté et visé par un lancer de coupe, a dû quitter le terrain d’Aimé-Giral sous escorte à l’issue du match Perpignan – Clermont (25 000 euros d’amende), le deuxième suite à un déplacement mouvementé à Montpellier, avec éclatement de fumigènes (10 000 euros d’amende avec sursis).