La ministre de l’Éducation nationale Nicole Belloubet a reconnu jeudi qu’il y aurait à nouveau une pénurie d’enseignants des écoles ordinaires à la rentrée prochaine “dans certaines académies”, notamment celles de Versailles et de Créteil.
“Nous savons que nous avons des difficultés à recruter des professeurs dans certaines académies”, a-t-elle souligné sur Franceinfo.
« C’est vrai qu’à Versailles et Créteil, depuis que les concours sont régionalisés on sait qu’il y a des difficultés de recrutement. (…) Dans ces académies, bien sûr, nous devrons recruter des contractuels pour la prochaine rentrée”, a ajouté le ministre.
“Nous sommes confrontés à cette difficulté depuis plusieurs années, mais nous avons une réponse dans la durée qui sera mise en place dès la prochaine rentrée scolaire, nous allons modifier la formation initiale de nos enseignants”, a souligné Mme Belloubet, rappelant la réforme annoncée début avril par le président de la République Emmanuel Macron.
Selon la FSU-SNUipp, le bilan quasi définitif des résultats d’éligibilité au concours des professeurs des écoles est “très inquiétant car il laisse présager des pertes de postes lors de l’admission, notamment dans des académies régulièrement déficitaires”.
Selon le premier syndicat primaire, le ratio de candidats éligibles par poste est de 1,46 en moyenne au niveau national mais est inférieur à un pour Créteil (0,71 candidat par poste contre 0,63 en 2023), Versailles (0,60 contre 0,65 en 2023). ) et Guyane (0,40, contre 0,48 en 2023).
« Dans ces académies, déjà déficitaires depuis plusieurs années, la rentrée s’annonce déjà compliquée », prévient sa secrétaire générale Guislaine David, qui observe également la « baisse continue » des candidats éligibles à Paris (1,35 cette année). année, contre 1,43 en 2023 et 1,83 en 2022).
D’autres académies affichent en revanche des tarifs bien plus confortables, comme Strasbourg (2,36 candidats par poste) ou Poitiers (2,55), selon ce syndicat.
Nicole Belloubet compte sur la modification de la formation initiale des enseignants pour lutter contre ce problème récurrent : “C’est une réforme très structurante, très passionnante”, a-t-elle dit, rappelant que les aspirants enseignants passeraient le concours à Bac +3 et non plus Bac+5.
“Et puis dans les deux années qui suivront, vous continuerez votre formation en étant rémunéré ou rémunéré, 900 euros la première année, 1 800 la deuxième année, et en faisant un master”, a-t-elle conclu.
alu/eva/gvy
EMMANUEL DUNAND / AFP Dans l'affaire des comptes de campagne 2017 de LFI, Sophia Chikirou a été entendue par un…
La députée insoumise est soupçonnée d'avoir surfacturé à LFI les prestations de son agence de communication lors de la campagne…
L'entreprise, qui compte parmi ses associés le marin François Gabart, devrait livrer ses premières marchandises outre-Atlantique en 2026. Traverser les…
Les champions du monde étaient en tête depuis onze mois. Leur défaite samedi contre l'Argentine a profité à l'Irlande. Les…
Amadou Mahtar Mbow est décédé le 24 septembre 2024 à l’âge de 103 ans. Ce grand homme qui fut scout,…
La députée insoumise est soupçonnée d'avoir surfacturé à LFI les prestations de son agence de communication lors de la campagne…