Le club de la capitale aborde son déplacement en Allemagne en favori et sans nuage à l’horizon.
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24 degrés et pas un seul nuage menaçant à l’horizon. Difficile d’imaginer que nous sommes en Allemagne ce mardi 30 avril et, surtout, que le Paris Saint-Germain n’est qu’à 180 minutes d’une deuxième finale de Ligue des champions. A la veille de la demi-finale aller sur la pelouse du Borussia Dortmund, règne une ambiance aussi légère qu’inédite pour le club de la capitale. Lors d’une conférence de presse, Luis Enrique s’est comporté comme Luis Enrique, niant toute forme de pression, et c’est un Gonçalo Ramos très jovial qui a répondu aux questions des journalistes.
“Je suis prêt, que je sois titulaire ou remplaçant.”, a assuré l’attaquant portugais, en bon soldat mais non moins sincère. Lui aussi a compris l’importance de cultiver la nouvelle sérénité du PSG. “Nous formons davantage une équipe que la dernière fois que nous sommes venus à Dortmund (il y a cinq mois). Beaucoup de nouveaux joueurs qui n’avaient jamais joué ensemble sont arrivés l’été dernier. Nous sommes désormais une famille.”Il a décrit.
La bonne humeur de ce groupe qui prend plaisir à emporter les perdants lors du traditionnel toro de veille de match lui donne raison. Lors des 15 minutes d’entraînement ouvertes à la presse, les Parisiens ont affiché la même ambiance de terrain de jeu qu’à Saint-Sébastien et Barcelone lors des tours précédents. On a même vu Luis Enrique faire quelques jongles et frapper la barre d’un coup lointain, provoquant quelques rires des mêmes journalistes à qui il s’est amusé à répéter qu’ils ne savaient pas «presque rien dans le football».
Après tout, il peut se permettre quelques tacles. Son équipe est en lice pour un quadruplé sans précédent avec de sérieuses chances de remporter la première Ligue des champions de l’histoire du club, malgré des attentes volontairement réduites en début de saison. Maintenant que la question du titre de champion de France est réglée, le PSG peut se concentrer pleinement sur son aventure européenne. Avec de nouvelles certitudes, acquises à Barcelone, où il a réalisé un retour qu’aucun club français n’avait réussi à accomplir avant lui.
“Oui, je pense que cela nous a libéré pour faire ce que personne n’avait fait auparavant. Mais l’expérience que j’ai fait m’a fait dire que ce que nous avons déjà fait ne vaut plus rien le lendemain. L’important c’est de gagner demain et de ne pas spéculer.” “, a insisté Luis Enrique, dont les exigences n’ont d’égal que sa volonté de toujours contredire ses interlocuteurs. Pour “gagner” en fait, il aura un groupe presque complet. Les deux seuls joueurs absents sont Presnel Kimpembe et Sergio Rico, déjà absents depuis le début de la saison.
Surtout, tout le monde a eu au moins un match de repos ces dernières semaines. Face au Havre, les titulaires Gianluigi Donnarumma, Nuno Mendes, Lucas Hernandez et Fabian Ruiz arrivent avec de la fraîcheur. Kylian Mbappé peut presque en dire autant puisqu’il n’a joué que la moitié du dernier match. Et en plus de cette gestion mesurée de la fatigue, il y a deux autres bonnes nouvelles pour le Paris Saint-Germain.
Le premier est l’efficacité retrouvée d’Ousmane Dembélé qui a inscrit quatre buts lors de ses quatre derniers matches, après avoir converti un seul de ses 65 premiers tirs de la saison. L’international français avait brillé sous les sifflets des supporters barcelonais et s’apprête à subir un accueil tout aussi hostile de la part du Mur Jaune en raison de son départ contraint il y a sept ans.
L’autre motif d’espoir est que, pour la première fois depuis trois ans (qualification contre le Bayern Munich en quarts de finale), Paris bénéficie du confort d’accueillir le match retour. Une configuration qui lui permet de s’autoriser un peu plus de gestion en cas de bon résultat mercredi, ou d’augmenter la pression en s’appuyant sur le Parc des Princes en cas de défaite.
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