(OTTAWA) Le Service correctionnel du Canada défend le droit à la vie privée de Paul Bernardo après que le ministre de la Sécurité publique a déclaré qu’il devrait y renoncer.
Marco Mendicino dit que les Canadiens méritent de savoir pourquoi le violeur et tueur en série a été transféré d’une prison à sécurité maximale à une prison à sécurité moyenne.
Le service correctionnel fédéral indépendant examine le transfert après un contrecoup généralisé, déclarant dans un communiqué plus tôt cette semaine que même s’il comprend que les Canadiens veulent des réponses, il est « restreint par la loi » dans ce qu’il peut dire.
Ce que les autorités pénitentiaires sont autorisées à divulguer, y compris aux victimes, est décrit dans la loi régissant les services correctionnels et dans la Loi sur la protection des renseignements personnels.
Le porte-parole des services correctionnels fédéraux, Kevin Antonucci, a déclaré vendredi dans un communiqué qu’en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels, il ne peut pas divulguer les renseignements personnels d’un détenu sans son consentement, « sauf dans des circonstances spécifiques ».
Il indique que les considérations incluent la sensibilité des informations ainsi que la probabilité et le niveau de « préjudice par rapport aux avantages de la divulgation publique ».
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