Voies réservées aux bus, taxis, covoiturages ou véhicules propres : testée depuis 2020 sur certaines routes, la signalisation des voies de covoiturage – créée à l’initiative de la Convention citoyenne pour le climat – évolue, selon un arrêté publié mercredi à Journal officiel.
Un panneau de diamant
Depuis 2020, un petit logo en forme de losange est apparu autour des métropoles, comme Lyon, Nantes, Strasbourg, Annecy ou Lille, signalant ces voies réservées. Généralement blanc sur fond bleu, il peut également être orange sur fond noir sur les panneaux électroniques. Le pays comptait fin 2023 environ 115 km de voies de covoiturage.
Cet arrêté du 5 avril 2024, modifiant celui du 24 août 2020, précise que cette signalisation spécifique s’applique aux voies réservées à gauche et à droite de la route, sur des axes à deux voies de chaque côté, séparées par un terre-plein. central, comme ceux à trois.
Six années d’expérimentation à venir
Ce système révisé sera testé « pendant une durée de six ans », indique encore ce décret.
L’expérimentation, qui doit être demandée par les gestionnaires routiers, peut concerner les véhicules de transports en commun, les taxis, les véhicules transportant un nombre minimum d’occupants (deux ou trois) ou les véhicules à très faibles émissions.
Depuis septembre 2023, l’État propose aux collectivités des mécanismes de contrôle et de sanction, une phase test de deux ans pour l’instant. Tout conducteur qui circule sur une voie réservée sans y être invité est passible d’une amende forfaitaire de 135 euros.
Rationalisez le trafic et améliorez la qualité de l’air
Ces voies réservées visent à améliorer la fluidité du trafic et la qualité de l’air, le développement du covoiturage et des transports en commun, peut-on lire sur le site du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion. territoires.
En dehors de cette expérimentation, la voie gauche de plusieurs grands axes routiers franciliens, dont le périphérique parisien, sera réservée pendant la période des Jeux Olympiques aux véhicules des Jeux, aux transports en commun et aux taxis.
Après les JO, l’État compte, aux heures de pointe, les réserver au covoiturage et aux transports en commun sur l’A1 et l’A13 début 2025. La mairie de Paris compte faire de même sur le périphérique fin 2024.