La CGT, Solidaires et FSU, ainsi que les organisations de jeunesse, appellent à la grève et à la manifestation mardi pour réclamer l’abrogation de la réforme des retraites et une augmentation des salaires.
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“C’est le match retour contre la réforme des retraites.” La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, n’abdique pas et a assuré, lundi 23 septembre sur franceinfo, qu’elle pourrait “obtenir son abrogation”. Son syndicat, ainsi que Solidaires, FSU et des organisations de jeunesse, appellent à la grève mardi 1er octobre dans ce but et pour réclamer une augmentation des salaires. A Paris, la manifestation partira à 14 heures de la place Denfert-Rochereau et se dirigera vers la Bastille. Elle aura lieu juste avant la déclaration de politique générale du Premier ministre Michel Barnier, prévue à 15 heures à l’Assemblée nationale. Franceinfo fait le point sur les perturbations attendues.
La CGT et SUD-Rail ont appelé les cheminots à se mobiliser. Un préavis de grève a été donné du lundi 19 heures au mercredi 8 heures. Dans un communiqué, ces deux syndicats dénoncent le “liquidation de Fret SNCF, création d’une filiale TER, gel des embauches, répression syndicale et annonces d’austérité salariale”. Ils nécessitent notamment « stopper la rupture du contrat social et le processus de subventionnement des cheminots de marchandises »la filiale à laquelle la Commission européenne réclame 5 milliards d’euros, “l’octroi d’un vrai 13ème mois” pour tous les cheminots ainsi que “réévaluation” ou le “refonte” des primes au travail, égales pour tous.
Si la SNCF propose, sur son site Internet,“Annuler” Ou “reporter et”(de)échanger” son ticket pour cette journée, la circulation ne devrait être que légèrement perturbée. Il sera “presque normal” pour les TGV. « Une partie du trafic pourrait être légèrement perturbée sur certains trains régionaux, ainsi que certaines liaisons Intercités »précise l’entreprise. Les prévisions ligne par ligne ne seront communiquées que dans la journée de lundi.
Les enseignants devraient se joindre aux cortèges prévus à travers le pays. « Pour obtenir enfin des postes et la fin du choc des savoirs. Ne baissons pas les bras, nos revendications sont justes et nous sommes légitimes de les exprimer.”avance la CGT Educ’action sur le réseau social Sur son site internet, le syndicat Snes-FSU justifie sa participation pour défendre “salaires”, “services publics” et exiger l’abrogation de la réforme des retraites. « Aucune nouvelle mesure n’est prévue pour 2024 et 2025 »assure le syndicat qui ajoute que« il faut attendre dix-sept ans après la titularisation pour gagner 400 euros de plus ». Il soutient également que“au moins il manquait (un ou un) professeur(e) dans 56% des collèges et lycées” à la rentrée scolaire. On ne sait toujours pas si cet appel sera massivement suivi, mais c’est le baptême du feu pour la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet, que les syndicats enseignants considèrent comme “une erreur de casting”.
Difficile de savoir si cet appel au mouvement sera massivement suivi. Dimanche, la CGT a recensé 179 lieux de rassemblement déjà recensés pour mardi. A titre de comparaison, le syndicat en comptait plus de 200 le 1er mai et 250 lors de la dernière journée de mobilisation contre la réforme des retraites, en juin. Le syndicat Solidaires s’est joint aux cortèges « réaction concrète au résultat des élections » Européen et législatif. Pour combattre l’extrême droite, nous devons répondre « une colère sociale qui dure depuis des années »a argumenté la co-déléguée Murielle Guilbert. Plusieurs organisations de jeunesse, dont le Syndicat des étudiants, l’Unef, la Fidl et le Syndicat des lycées seront également mobilisées.
Mais l’union syndicale, qui avait prévalu lors de la mobilisation pour le pouvoir d’achat ou de la bataille contre la réforme des retraites, n’est plus d’actualité. La CFDT, FO, la CGE-CGC, la CFTC et l’Unsa ont refusé de se joindre à la mobilisation. “Ce n’est pas dans les habitudes de la CFDT de dire ‘parce qu’il y a une rentrée, il y a une mobilisation'”a expliqué le numéro 2 de l’organisation, Yvan Ricordeau. Avant un grand événement, “il faut pouvoir mobiliser les entreprises et les administrations entre la déclaration de politique générale du Premier ministre et avant le débat parlementaire sur les retraites (31 octobre)“, a estimé le leader de FO, Frédéric Souillot, interrogé par l’AFP.
Enfin, « manifester le jour où le Premier ministre fait son discours de politique générale, c’est quand même un peu compliqué »a jugé la semaine dernière sur franceinfo le leader de la CFTC, Cyril Chabanier. “Nous écouterons, il a prévenuet si nous constatons que les choses ne vont pas dans le bon sens, nous n’excluons pas de pouvoir nous mobiliser.»
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