Quelques jours après avoir remporté la demi-finale de duathlon D3 à Plouay (Morbihan), Mélanie Brin s’est rendue dans le Cantal pour deux journées un peu particulières. La Roche-sur-Yonnaise de 27 ans s’est rendue dans une clinique pour évaluer son état de forme et ses marges de progression, avec un médecin du sport (Dr Jean-Reynald Millot).
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« Optimiser la formation et la performance »
« Après mon demi Ironman (1,9 km de natation, 90 km de vélo et 21,1 km de course à pied) en mai à Aix-en-Provence (où elle a terminé 6et amateur et 2et de sa catégorie 25-29 ans), L’organisme Sport Performance Innovation, qui vise à promouvoir le sport féminin et les athlètes de fond, m’a contacté, explique la Vendéenne. Son objectif ? Optimiser l’entraînement et la performance.
Le sociétaire du Triathlon La Roche Vendée s’est ainsi soumis à une batterie de tests : natation, vélo, course à pied et même qualité de sommeil. « Le test du vélo était comparable à un test de stress, rapporte le maître nageur de Mortagne-sur-Sèvre. « J’avais des électrodes sur mes cuisses et mes chevilles, afin d’analyser la puissance de mes jambes. »
Le test du vélo lui a révélé des informations précieuses
Le test a permis à Mélanie Brin d’apprendre qu’elle mettait plus de poids sur une jambe que sur l’autre. « Pendant trois ans, j’ai souffert de maux de dos, rapporte l’Yonnaise. J’ai une discordance pelvienne. Grâce à l’organisation, sa prise en charge sera facilitée. « Je vais passer une radio du dos jeudi, glisse le triathlète. Ce séjour et le suivi sont un boost dans ma progression.
La Vendéenne et ses entraîneurs – comme Théo Rageot en course à pied – pourront travailler des zones plus spécifiques à l’entraînement, par exemple. De là à passer à un niveau supérieur en compétition ? Premier élément de réponse lors de la finale du duathlon D3, fin septembre, à Châteauroux.