Trump doit choisir son vice-président et les candidats affluent

ÉTATS-UNIS – Un suspense savamment entretenu par le candidat à un second mandat à la Maison Blanche. Donald Trump entretient le suspense quant à savoir qui sera candidat à ses côtés à la vice-présidence s’il revient à Washington.

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L’ancien président a donné un indice rare ce samedi 11 mai sur son réseau social Vérité, coupant court aux spéculations. “Nikki Haley ne fait pas partie des personnes que je considère comme vice-présidente”, a indiqué le candidat républicain. Son ancienne rivale à la primaire était parfois évoquée pour la présidentielle.

“Mais je lui souhaite tout le bonheur du monde !” »» a ajouté celui qui est actuellement jugé à New York dans l’affaire Stormy Daniels.

Pour les autres prétendants, la course reste donc ouverte. Le week-end dernier, ils étaient nombreux à se rendre dans la luxueuse résidence du milliardaire en Floride pour lui témoigner leur soutien. En effet, la traditionnelle réunion des donateurs du Parti républicain, événement annuel très attendu au printemps auquel participent les élus du Grand Old Party et leurs soutiens financiers, a eu lieu à cette date.

C’était le moment ou jamais pour les vice-présidents potentiels d’être présents aux côtés de Trump et de prouver leur capacité à lever des fonds, une qualité qui pourrait être décisive pour la suite de la campagne. Parmi eux se trouvaient les sénateurs Marco Rubio et JD Vance, la représentante Elise Stefanik et le gouverneur Doug Burgum, chacun décrit comme‘” invité spécial “, précise CNBC. Mais aussi le sénateur Tim Scott, qui a fait campagne pour l’élection présidentielle de 2024 et a renoncé avant même le début des primaires, ou encore la gouverneure Kristi Noem, bouleversée pour avoir tué son chien agressif.

Les candidats les plus motivés

Outre ces candidats en tête, d’autres noms figurent sur la liste des candidats à la vice-présidence. C’est le cas du gouverneur de Floride Ron DeSantis qui tente de se racheter après avoir tenté de faire de l’ombre à son mentor. LE New York Times cite une vingtaine de noms au total, avec quelques surprises comme celui de l’ancien journaliste controversé de Fox News, Tucker Carlson.

L’événement du week-end en Floride a néanmoins mis en lumière les candidats les plus sérieux et les plus motivés, et plusieurs d’entre eux sont apparus dimanche à la télévision pour montrer leur fidélité. Sur NBC, le sénateur Tom Scott a refusé, comme Donald Trump quelques jours plus tôt, de promettre d’accepter les résultats de l’élection de 2024. Pourtant, la question lui a été posée six fois, a-t-il compté. New York Times.

Sur CNN, Doug Burgum a défendu l’ex-président qui comparait l’administration Biden à la Gestapo. Kristi Noem a également fait la promotion de Donald Trump, mais a surtout dû répondre aux critiques concernant la mort de son chien. Elle a assumé la responsabilité de ses actes… et a même suggéré que les actes de Joe Biden subissent le même sort. Des propos qui pourraient bien lui coûter cher. Un quatrième candidat sérieux est apparu à la télévision : le sénateur Marco Rubio, candidat à la présidence en 2016 et qui, à l’occasion, a qualifié Trump de“arnaqueur”. Il a visiblement changé d’avis.

Le compte à rebours a commencé

Malgré ses entretiens oraux répétés qui s’apparentent à autant d’entretiens d’embauche, le milliardaire refuse de donner le nom de son remplaçant. “Nous prendrons cette décision, je pense, lorsque le Wisconsin se rapprochera.”, a-t-il dit, rapporte CNN. C’est dans cet Etat que se déroulera la convention républicaine qui inaugurera officiellement Donald Trump à partir du 15 juillet. D’ici là, il devra absolument nommer son partenaire pour former le « ticket » présidentiel.

Mais l’équation est difficile. Mike Pence, vice-président de Trump lors de son premier mandat et à ses côtés lors de la campagne de 2020, a refusé de reprendre ce poste. Il était de toute façon classé dans la catégorie des « traîtres » en validant la victoire de Joe Biden il y a quatre ans. Nous devons également trouver une personnalité suffisamment loyale et forte pour représenter Donald Trump auprès des électeurs pendant qu’il est coincé devant les tribunaux. Mais l’heureux élu ne devra pas faire de l’ombre au candidat qui rêve une nouvelle fois du Bureau Ovale.

Si plusieurs candidats potentiels semblent s’inscrire naturellement dans la shortlist – notamment Tim Scott, Elise Stefanik et JD Vance évoqués plus haut – l’imprévisible Donald Trump pourrait, une fois de plus, surprendre tout le monde.

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Anna

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