« Un algorithme ne peut pas reproduire le frisson d’un premier rendez-vous »

CConcurrent des applications de rencontres comme Bumble, le leader du marché Tinder est également scruté pour sa protection des utilisateurs. Peut-on se passer de l’application, disponible dans 190 pays ? Nous avons interrogé Faye Iosotaluno, sa PDG depuis huit mois. La diplômée de Wharton, qui donne sa première interview en France, veut mettre l’intelligence artificielle au service de l’homme.

Le point : Le harcèlement inquiète de plus en plus les utilisateurs d’applications de rencontres…

Faye Iosotaluno :Tinder est basé sur le principe du consentement mutuel. Il faut dire que je t’intéresse avant qu’on puisse communiquer. Mais on ne s’arrête pas là ! Il y a par exemple “Êtes-vous sûr ?”, une fonction qui détecte les messages inappropriés avant de vous demander si vous souhaitez vraiment l’envoyer. La fonction “Ce message vous dérange ?” s’active lorsqu’un utilisateur reçoit un message potentiellement inapproprié. Une autre fonctionnalité qui me tient à cœur est “Partager votre message”. date « C’est comme dire à votre meilleur ami : ‘Je vais dans tel café avec telle personne ; si tu n’as pas de mes nouvelles dans deux heures, appelle-moi.’ » Enfin, la vérification d’identité, actuellement testée aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Brésil, le sera bientôt en France.

À quoi pourrait ressembler Tinder dans dix ans ?

En pensant à cet avenir, je pense à mes filles. Je veux leur construire une expérience dans laquelle elles (…) Lire la suite