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Durée de la vidéo : 2 minutes
Quatre-vingts ans après le débarquement, un Allemand effectue un émouvant pèlerinage sur les traces de son père, stationné dans la batterie d’Azeville, dans la Manche.
Dans la Manche, la batterie d’Azeville est un verrou stratégique sur le mur de l’Atlantique qui a accueilli 170 soldats allemands entre 1943 et 1944. Parmi eux, Karl-Heinrich Büchner, qui n’avait que 21 ans à son arrivée. en Normandie. Quatre-vingts ans plus tard, son fils Norbert découvre le site pour la première fois. Il participe à un émouvant pèlerinage sur les traces de son père et se dit “assez bouleversé de découvrir cet endroit”.
Documents donnés au musée
Depuis un poste d’observation, le père de Norbert Büchner était aux premières loges du Débarquement, le matin du 6 juin 1944. “Il a fini par voir des bateaux, une flotte gigantesque”, raconte son fils. Il décide de faire don des souvenirs de son père, même les plus intimes, au Musée des Batteries d’Azeville. “Tous ces documents sont super importants, car ils permettent de donner un côté humain à ces soldats allemands arrivés ici en Normandie”, explique Matthieu Delamotte, médiateur culturel au musée. Fait prisonnier, puis transféré au Royaume-Uni, Karl-Heinrich Büchner ne revint jamais à Azeville.
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Quatre-vingts ans après le débarquement, un Allemand effectue un émouvant pèlerinage sur les traces de son père, stationné dans la batterie d’Azeville, dans la Manche.
Dans la Manche, la batterie d’Azeville est un verrou stratégique sur le mur de l’Atlantique qui a accueilli 170 soldats allemands entre 1943 et 1944. Parmi eux, Karl-Heinrich Büchner, qui n’avait que 21 ans à son arrivée. en Normandie. Quatre-vingts ans plus tard, son fils Norbert découvre le site pour la première fois. Il participe à un émouvant pèlerinage sur les traces de son père et se dit “assez bouleversé de découvrir cet endroit”.
Documents donnés au musée
Depuis un poste d’observation, le père de Norbert Büchner était aux premières loges du Débarquement, le matin du 6 juin 1944. “Il a fini par voir des bateaux, une flotte gigantesque”, raconte son fils. Il décide de faire don des souvenirs de son père, même les plus intimes, au Musée des Batteries d’Azeville. “Tous ces documents sont super importants, car ils permettent de donner un côté humain à ces soldats allemands arrivés ici en Normandie”, explique Matthieu Delamotte, médiateur culturel au musée. Fait prisonnier, puis transféré au Royaume-Uni, Karl-Heinrich Büchner ne revint jamais à Azeville.