Plusieurs rassemblements sont prévus en France, notamment à Paris et Marseille, un an après l’attaque meurtrière du Hamas en Israël et le début de la guerre dans la bande de Gaza.
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Le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a demandé aux préfets, samedi 28 septembre, de “renforcer la vigilance” pendant la « des rassemblements potentiels » organisée à l’occasion du 7 octobre, un an après l’attaque du Hamas en Israël et le début de l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza.
Bruno Retailleau a appelé les préfets à « signaler rapidement les rassemblements et mobilisations à venir » et à « adapter les mesures de sécurité en lien avec les services de renseignement »a-t-il assuré sur X, alors que plusieurs rassemblements sont prévus en France, notamment à Paris ou Marseille.
Il a également recommandé« interdire les manifestations susceptibles de provoquer de graves troubles » et « signaler tout appel ou slogan relatif au domaine pénal, en lien avec l’autorité judiciaire ». « Je ne laisserai pas l’antisémitisme prospérer et ternir la mémoire des victimes. Nous serons intraitables »a poursuivi le ministre de l’Intérieur.
L’attaque du Hamas a fait 1.205 morts côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens et incluant des otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza. Sur les 251 personnes prises en otages le 7 octobre, 97 sont toujours détenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.
Plus de 41 000 Palestiniens ont été tués lors de la campagne militaire israélienne qui a suivi dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement Hamas à Gaza, jugées fiables par l’ONU.