Publié
Durée de la vidéo : 1 min
Samedi 11 mai, des policiers tunisiens ont arrêté l’avocate Sonia Dahmani, qui avait tenu des propos sarcastiques sur la situation dans le pays une semaine plus tôt sur un plateau de télévision.
La police tunisienne n’avait jamais osé prendre d’assaut le Barreau. C’est désormais chose faite. Samedi 11 mai, à Tunis (Tunisie), des agents cagoulés des forces de sécurité ont arrêté Sonia Dahmani, avocate, aux cris de ses confrères. Il y a une semaine, sur un plateau de télévision, elle ironisait après une remarque sur la situation migratoire en Tunisie. « Mais de quel pays extraordinaire parlons-nous ?dit-elle.
L’autoritarisme dénoncé par des centaines de manifestants
Sonia Dahmani est poursuivie pour atteinte à la sécurité publique et incitation à la haine, conséquence d’un décret promulgué par le président tunisien Kaïs Saïed en 2022, jugé liberticide par l’opposition. Autoritarisme dénoncé par des centaines de manifestants, dimanche 12 mai, à Tunis. Ces dernières années, la politique exécutive s’est considérablement durcie. En un an et demi, plus de 60 personnes ont été arrêtées dans le pays pour des raisons politiques.
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Samedi 11 mai, des policiers tunisiens ont arrêté l’avocate Sonia Dahmani, qui avait tenu des propos sarcastiques sur la situation dans le pays une semaine plus tôt sur un plateau de télévision.
La police tunisienne n’avait jamais osé prendre d’assaut le Barreau. C’est désormais chose faite. Samedi 11 mai, à Tunis (Tunisie), des agents cagoulés des forces de sécurité ont arrêté Sonia Dahmani, avocate, aux cris de ses confrères. Il y a une semaine, sur un plateau de télévision, elle ironisait après une remarque sur la situation migratoire en Tunisie. « Mais de quel pays extraordinaire parlons-nous ?dit-elle.
L’autoritarisme dénoncé par des centaines de manifestants
Sonia Dahmani est poursuivie pour atteinte à la sécurité publique et incitation à la haine, conséquence d’un décret promulgué par le président tunisien Kaïs Saïed en 2022, jugé liberticide par l’opposition. Autoritarisme dénoncé par des centaines de manifestants, dimanche 12 mai, à Tunis. Ces dernières années, la politique exécutive s’est considérablement durcie. En un an et demi, plus de 60 personnes ont été arrêtées dans le pays pour des raisons politiques.