Quelques dizaines d’étudiants mobilisés en faveur des Palestiniens ont décidé d’occuper à nouveau jeudi soir un bâtiment de Sciences Po Paris. La veille, de jeunes militants étudiants avaient déjà investi le chantier de la rue Saint-Guillame avant d’en être expulsés par la police.
“Même si Sciences Po ne le souhaite pas, nous sommes là. Pour l’honneur de la Palestine et de tous ceux qui sont assassinés”, chantaient les élèves rassemblés paisiblement devant le siège de la prestigieuse école. Après la fermeture des portes du bâtiment historique de l’établissement, situé rue Saint-Guillaume, jeudi soir à 21 heures, un journaliste de l’AFP a pu constater la présence d’environ 80 étudiants dans la rue, encourageant et apportant oreillers et nourriture. à leurs camarades restés à l’intérieur des locaux après le vote d’une nouvelle occupation décidé en assemblée générale.
Entre 50 et 70 étudiants sont susceptibles d’être présents dans ce bâtiment, selon de jeunes militants ou sympathisants du comité Palestine Sciences Po contactés par l’AFP. Le comité demande notamment «la condamnation claire des actions d’Israël par Sciences Po” Et “la fin des collaborations” avec tout « institutions ou entités » complices”de l’oppression systémique du peuple palestinien“. Il appelle également à mettre fin à “la répression des voix pro-palestiniennes sur les campus”.
L
Mercredi soir, une soixantaine d’étudiants engagés pour la cause palestinienne ont occupé l’amphithéâtre extérieur d’un campus scolaire du 7e arrondissement. “Après échanges avec la direction de Sciences Po, la plupart ont accepté de quitter les lieux“dans la nuit, mais”un petit groupe d’étudiants a néanmoins refusé et il a été décidé que la police évacuerait les lieux.” a indiqué la direction de l’établissement mercredi matin dans un message à l’AFP. Elle “regrette que les nombreuses tentatives de dialogue pour qu’ils quittent les lieux sereinement n’aient pas permis de trouver une autre issue à cette situation”.
Une dizaine de tentes étaient installées dans la cour de ce campus mercredi soir, selon des témoignages recueillis par l’AFP. Quand la police est arrivée, « 50 étudiants ont quitté les lieux par leurs propres moyens, 70 ont été évacués paisiblement dès 00h20 », selon la préfecture de police, qui ne déplore pas “aucun incident“.
Cette mobilisation a été organisée par le Comité Palestine de Sciences Po. Elle s’est produite alors que plusieurs universités américaines sont prises dans la tourmente provoquée par le conflit à Gaza. Selon le Comité Palestine de Sciences Po, ses militants étaient «porté en dehors de l’école par plus d’une cinquantaine de policiers” Et “cent” des policiersattendait aussi dehors. “Il y a un double diplôme entre Science Po et Columbia (à New York), donc on a des camarades là-bas et les étudiants communiquent entre eux.” explique Hicham, membre du Comité Palestine à Sciences Po.Nous nous plaçons dans la même lignée que ces universités du monde entier.“.
Jeudi encore, 150 à 200 étudiants, notamment de l’université Paris 1, ont manifesté place du Panthéon pour protester contre la venue du président Macron pour un discours sur l’Union européenne à la Sorbonne, a constaté l’AFP. “Nous refusons que Macron vienne tranquillement à la Sorbonne à l’heure où il y a un génocide en Palestine”, Lorélia Fréjo, de l’association étudiante Le Poing Levé Paris 1, a déclaré à l’AFP.
Quelques dizaines d’étudiants mobilisés en faveur des Palestiniens ont décidé d’occuper à nouveau jeudi soir un bâtiment de Sciences Po Paris. La veille, de jeunes militants étudiants avaient déjà investi le chantier de la rue Saint-Guillame avant d’en être expulsés par la police.
“Même si Sciences Po ne le souhaite pas, nous sommes là. Pour l’honneur de la Palestine et de tous ceux qui sont assassinés”, chantaient les élèves rassemblés paisiblement devant le siège de la prestigieuse école. Après la fermeture des portes du bâtiment historique de l’établissement, situé rue Saint-Guillaume, jeudi soir à 21 heures, un journaliste de l’AFP a pu constater la présence d’environ 80 étudiants dans la rue, encourageant et apportant oreillers et nourriture. à leurs camarades restés à l’intérieur des locaux après le vote d’une nouvelle occupation décidé en assemblée générale.
Entre 50 et 70 étudiants sont susceptibles d’être présents dans ce bâtiment, selon de jeunes militants ou sympathisants du comité Palestine Sciences Po contactés par l’AFP. Le comité demande notamment «la condamnation claire des actions d’Israël par Sciences Po” Et “la fin des collaborations” avec tout « institutions ou entités » complices”de l’oppression systémique du peuple palestinien“. Il appelle également à mettre fin à “la répression des voix pro-palestiniennes sur les campus”.
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Mercredi soir, une soixantaine d’étudiants engagés pour la cause palestinienne ont occupé l’amphithéâtre extérieur d’un campus scolaire du 7e arrondissement. “Après échanges avec la direction de Sciences Po, la plupart ont accepté de quitter les lieux“dans la nuit, mais”un petit groupe d’étudiants a néanmoins refusé et il a été décidé que la police évacuerait les lieux.” a indiqué la direction de l’établissement mercredi matin dans un message à l’AFP. Elle “regrette que les nombreuses tentatives de dialogue pour qu’ils quittent les lieux sereinement n’aient pas permis de trouver une autre issue à cette situation”.
Une dizaine de tentes étaient installées dans la cour de ce campus mercredi soir, selon des témoignages recueillis par l’AFP. Quand la police est arrivée, « 50 étudiants ont quitté les lieux par leurs propres moyens, 70 ont été évacués paisiblement dès 00h20 », selon la préfecture de police, qui ne déplore pas “aucun incident“.
Cette mobilisation a été organisée par le Comité Palestine de Sciences Po. Elle s’est produite alors que plusieurs universités américaines sont prises dans la tourmente provoquée par le conflit à Gaza. Selon le Comité Palestine de Sciences Po, ses militants étaient «porté en dehors de l’école par plus d’une cinquantaine de policiers” Et “cent” des policiersattendait aussi dehors. “Il y a un double diplôme entre Science Po et Columbia (à New York), donc on a des camarades là-bas et les étudiants communiquent entre eux.” explique Hicham, membre du Comité Palestine à Sciences Po.Nous nous plaçons dans la même lignée que ces universités du monde entier.“.
Jeudi encore, 150 à 200 étudiants, notamment de l’université Paris 1, ont manifesté place du Panthéon pour protester contre la venue du président Macron pour un discours sur l’Union européenne à la Sorbonne, a constaté l’AFP. “Nous refusons que Macron vienne tranquillement à la Sorbonne à l’heure où il y a un génocide en Palestine”, Lorélia Fréjo, de l’association étudiante Le Poing Levé Paris 1, a déclaré à l’AFP.