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Un « besoin criant » de fournir des collations : une école de Lévis a vu la différence depuis 4 ans


Sandwichs au beurre de soya, fruits frais et yogourt : les élèves d’une école primaire du centre-ville de Lévis peuvent manger à l’école tous les matins depuis quatre ans grâce à leur participation au Club des petits déjeuners, une collaboration à laquelle l’école a été mise sur pied pour répondre « un besoin criant ».

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L’équipe de l’école réfléchissait déjà depuis quelques années à la mise en place de ce programme lorsqu’elle a décidé de franchir le pas en 2019.

Offrir un petit-déjeuner servi en « goûter tardif » à 678 élèves est un défi logistique, explique le directeur adjoint Léandre Racine. Vous devez aménager une salle, trouver des volontaires, préparer la nourriture, laver la vaisselle et réorganiser l’horaire des cours en conséquence.

Demande croissante

« Mais après plusieurs années, on s’est rendu compte qu’il fallait dire oui : c’était un besoin criant ici », raconte-t-elle.

« Nous avions déjà un petit frigo dans lequel nous stockions du Ficello, des yaourts et des pommes. Mais c’était pour aider seulement quelques étudiants et la demande ne cessait d’augmenter. C’était devenu inconfortable quand on n’avait plus de nourriture quand les familles [comptaient sur] que pour les aider », poursuit-elle.

Aujourd’hui, tous les élèves de l’école en bénéficient et personne n’y reviendrait. L’équipe aimerait pouvoir offrir des repas chauds à ses élèves, mais la salle actuellement utilisée n’est pas assez grande pour installer un grille-pain pour servir des centaines d’élèves.

De plus, le Club des petits déjeuners du Québec offre quatre choix différents de déjeuners (froids ou chauds) selon les besoins des écoles et des infrastructures. Les repas sont toujours servis par des bénévoles.

Sensation de calme

« Il y a un sentiment d’apaisement, de sécurité, de savoir que les enfants ont mangé », explique Claudine Dessureault, porte-parole du Club.

De plus, Mme Racine espère que les nouvelles écoles qui seront construites dans les milieux défavorisés au cours des prochaines années auront l’espace nécessaire pour servir le petit-déjeuner, afin que tous les enfants commencent la journée du bon pied.



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