AAprès Ibrahim Aqil, le Hezbollah vient d’être frappé par un nouveau coup dur. L’Agence France-Presse (AFP) rapporte que le groupe terroriste libanais a annoncé samedi 21 septembre qu’un deuxième haut commandant avait été tué dans l’attaque israélienne qui a frappé la banlieue sud de Beyrouth, bastion du mouvement libanais, qui compte désormais seize morts dans l’attentat.
Le commandant en chef tué est Ahmed Mahmoud Wahbi. Il dirigeait jusqu’au début de l’année les opérations militaires de Radwan, l’unité d’élite du Hezbollah, comparable aux forces spéciales, selon le quotidien. Ici BeyrouthCette unité est notamment chargée d’affronter l’armée israélienne et est organisée en sous-unités pour pouvoir infiltrer les lignes ennemies et mener des opérations ciblées. Il a alors “pris la tête de l’unité centrale d’entraînement”, selon la formation islamiste. Tué dans cette même opération israélienne, Ibrahim Aqil était, lui-même, chef de l’unité des opérations du Hezbollah et commandant de l’unité Radwan.
La frappe israélienne a visé une réunion dans un sous-sol du commandement de la force d’élite du Hezbollah, l’unité al-Radwan, a indiqué samedi à l’AFP une source proche du groupe pro-iranien. “Le commandement de la force al-Radwan se réunissait dans le sous-sol” d’un bâtiment visé par la frappe israélienne vendredi, a précisé cette source.
Un cessez-le-feu peu probable
Seize combattants du Hezbollah ont été tués lors de l’attaque de vendredi, qualifiée de « ciblée (…) Lire la suite