Un deuxième chef du Hezbollah tué dans une attaque israélienne

AAprès Ibrahim Aqil, le Hezbollah vient d’être frappé par un nouveau coup dur. Le groupe terroriste libanais a annoncé samedi 21 septembre qu’un deuxième haut commandant avait été tué dans l’attaque israélienne qui a frappé vendredi 20 septembre la banlieue sud de Beyrouth, bastion du mouvement libanais.

Le commandant en chef tué est Ahmed Mahmoud Wahbi. Il dirigeait jusqu’au début de l’année les opérations militaires de Radwan, l’unité d’élite du Hezbollah, comparable aux forces spéciales, selon le quotidien. Ici BeyrouthCette unité est notamment chargée d’affronter l’armée israélienne et est organisée en sous-unités pour pouvoir infiltrer les lignes ennemies et mener des opérations ciblées. Tué dans cette même opération israélienne, Ibrahim Aqil était, lui-même, chef de l’unité opérationnelle du Hezbollah et commandant de l’unité Radwan.

Un cessez-le-feu peu probable

Quinze combattants du Hezbollah sont morts dans l’attaque de vendredi. Au moins soixante-six personnes ont été blessées, dont neuf grièvement, selon le ministère libanais de la Santé. Les frappes israéliennes ont été les plus intenses depuis le 7 octobre 2023 et le conflit entre le Hezbollah et Israël : jusqu’à soixante frappes en vingt minutes. Un nouveau revers pour le Hezbollah, qui a également essuyé plusieurs pertes dans l’explosion de téléavertisseurs mardi 17 septembre.

À LIRE AUSSI Explosions au Liban : « Ébranlé, le Hezbollah reste inflexible face à Israël » Selon le Wall Street JournalLes responsables américains estiment qu’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est peu probable avant la fin du mandat du président américain Joe Biden en janvier. À Gaza, la perspective d’une trêve est largement incertaine.