Un enfant de 2 ans blessé par de la soude caustique sur un toboggan à Toulouse

La mère de Wail “n’en revient pas”. Son fils de 2 ans a été blessé tard mercredi 18 septembre, alors qu’il jouait dans une aire de jeux du quartier des Izards à Toulouse (Haute-Garonne), rapporte La Dépêche. L’enfant a été gravement brûlé par de la soude caustique, un produit extrêmement corrosif, qui avait été déversé sur les attractions.

L’enfant a hurlé de douleur après être descendu du toboggan et a été brûlé aux mains et aux jambes. « Je travaillais quand c’est arrivé », a raconté la mère de Wail au quotidien régional. « Quand je suis arrivée, j’ai été choquée de voir l’état de mon fils sur le canapé, entouré de pompiers.

L’enfant a été admis à l’hôpital pour enfants de Toulouse et était toujours hospitalisé vendredi. “Comment peut-on faire ça ?”, s’interroge sa mère. “Je suis dévastée. Mon fils est brûlé au troisième degré. Je ne peux même plus pleurer tellement j’ai pleuré.”

Immédiatement après l’incident, “un périmètre de sécurité a été mis en place pour éviter qu’il y ait une nouvelle victime”, a déclaré à BFMTV David Leyraud, secrétaire de la zone sud du syndicat de police Alliance.

« C’est un problème d’éducation sérieux »

Mercredi soir, les policiers ont retrouvé une bouteille de soda à proximité de l’aire de jeux « qui pourrait parfaitement correspondre à celle utilisée pour verser ce liquide », ajoute David Leyraud.

La bouteille avait été achetée dans un supermarché situé juste à côté du lieu des faits et qui avait pour habitude de recevoir la visite de collégiens. Grâce au témoignage d’un employé et aux images de vidéosurveillance du supermarché, deux mineurs de 11 et 12 ans ont été identifiés. Ils devaient être interrogés par la police, qui cherche notamment à en savoir plus sur les raisons de leur geste.

« On peut faire des bêtises quand on est enfant, mais là, c’est au-delà de tout », déplore la mère de Wail. ​​« C’est un grave problème éducatif. Les parents doivent prendre leurs responsabilités. »

“C’est étonnant”, ne peut que constater, “en colère”, Olivier Arsac, adjoint au maire de Toulouse interrogé par BFMTV. Pour éviter qu’un tel incident ne se reproduise, il compte “renforcer la vidéosurveillance autour de ce parc”.

Article original publié sur BFMTV.com